Assurant d’abord l’intérim de la Direction de la CCA, David Martin Obami a été confirmé à ce poste par décret présidentiel en qualité de Directeur général de la CCA. Ayant fait la passation de service avec son prédécesseur, M. Obami, nouveau Directeur général de la Caisse Congolaise d’Amortissement, a organisé une cérémonie de prise de fonctions, le 8 novembre 2024 à l`’hôtel Olympic Palace à Brazzaville. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Conseiller à la dette du ministre de l’Économie et des Finances, des directeurs centraux et collaborateurs des différentes directions. Les nouveau Directeur général, a donné une communication dans laquelle il a décliné les différents axes de son action.
De prime abord, le nouvel occupant de la Direction de la CCA, très ravi, a profité de l’opportunité pour indiquer que, c’est par décret n° 2024-326 du 10 juillet 2024, signé par le Président de la République’ qu’il a été nommé, le confirmant à la suite de l’intérim qu’il avait auparavant assuré. « Je voudrais de prime à bord remercié le Chef de l’Etat, Son Excellence M. Denis Sassou Nguesso, de me nommer Directeur général de la Caisse Congolaise d’Amortissement (CCA). Par cet acte, je voudrais ici et maintenant vous exprimer mon immense gratitude pour cette confiance renouvelée à mon nom.
A Monsieur Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, Chef du gouvernement, tous mes remerciements pour son soutien. A Monsieur Jean-Baptiste Ondaye, ministre de l’Économie et des Finances, ayant en charge la tutelle de la Caisse Congolaise d’Amortissement, toute ma reconnaissance. A l’honorable Théodore Ikémo, le Directeur général sortant De La CCA, je vous sais gré de tous vos conseils adressés à mon égard. Et, à vous tous ici présents, cadres et agents de la Caisse Congolaise d’Amortissement, daignez recevoir mes remerciements pour votre accueil et votre soutien indéfectible », a-t-il signalé.
Sa communication, David Martin Obami a démontré un double objectif : primo, les enjeux et les défis de la CCA ; secundo, comment la servir.
Ensuite, dans le cadre des réformes impulsées par le gouvernement en vue de la réorganisation de la Caisse Congolaise d’Amortissement, M. David Martin Obami a rappelé à ses collaborateurs qu’il existe, la loi n° 2- 2024 du 8 février 2024, qui à son article premier stipule : » Il est créé un établissement public spécifique à caractère administratif, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière dénommée Caisse Congolaise d’Amortissement en sigle CCA. Article 2 : La Caisse Congolaise d’Amortissement est placée sous la tutelle du Ministère chargé des Finances. Par ailleurs, les statuts de la Caisse Congolaise d’Amortissement, approuvés par décret n° 2024-2013 du 27 mai 2024, affirme de façon expresse à l’article 20, que le Directeur général de la Caisse Congolaise d’Amortissement est le représentant légal de la Caisse Congolaise d’Amortissement en toute circonstance. Il est chargé d’assurer la gestion de la Caisse Congolaise d’Amortissement. Il est assisté dans la gestion des affaires courantes par les directeurs centraux.
Le Directeur général dispose du pouvoir disciplinaire. En cas d’urgence, il effectue les procédures conservatoires qu’il juge utile et en rend compte au président du conseil de direction.
en outre, le rapport d’assistance technique du Fonds Monétaire International de novembre 2022, a révélé au sein de la Caisse Congolaise d’Amortissement que plusieurs tâches sont effectuées par des groupes de travail ad’hoc, composés d’agents retirés de leur service d’origine, en fonction de leur compétence pour la question à traiter.
Par conséquent, à la lumière de ce constat, le rapport a développé les conclusions suivantes : 1- Privilégier la polyvalence des agents ; 2- Échanger systématiquement les informations entre les équipes et Promouvoir un changement d’état d’esprit.
« A ce sujet, le ministre de l’Économie et des Finances, M. Jean-Baptiste Ondaye, qui assure la tutelle de notre institution, à l’occasion de son adresse aux directions techniques du Ministère de l’Économie et des Finances, en date du 26 novembre 2022, nous invite : 1- A l’obligation des performances et des recettes ; 2- La lutte contre les anti valeurs, en d’autres termes, la lutte contre les mauvaises pratiques les déviants de toute nature, la promotion d’éthique, la nécessité de disposer d’une feuille de route relative aux activités à court, moyen et long terme ; l’évolution des activités programmées, fin de citation. Immédiatement, ces orientations de M. le ministre de l’Économie et des Finances, ont dorénavant pour nous, valeur de feuille de route.
Cependant, la mise en œuvre de ces orientations appelle, l’assiduité au travail, la systématisation des réunions de travail au sein de chaque direction et le dialogue permanent », a avisé le Directeur général.
« La satisfaction de l’intérêt général doit être la boussole de toutes nos actions. La comparaison d’où qu’elle vienne, ne peut pas s’ériger en certitude, mais devrait plutôt s’arrimer à l’air du temps. Toute réforme implique une remise en cause de certaines pratiques, mais renforce également certains acquis légaux et légitimes car tout pouvoir est une confiance et nous en sommes redevables de son exercice », a-t-il signifié en substance.
Le discours bilan des 100 jours, autour d’un repas convivial, a permis au nouveau Directeur général de la CCA, de rentrer en contact personnel avec les collaborateurs afin de raffermir les liens socioprofessionnels pour un climat harmonieux au travail et le vivre-ensemble.