La nécessité de la création de l’autorité congolaise des diplômes et certificats(ACDC)

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Depuis le 31 Juillet 1968 date de l’arrivée au pouvoir de Ngouabi Marien et sa cohorte le Congo n’a pas avancé d’un iota. Au phénomène Yaka Noki Noki créé par le même Ngouabi et ses acolytes il faut ajouter la falsification des documents et l’usage de faux.

Dans le plus grand centre hospitalier de Brazzaville et du Congo, les suspicions de l’anarchie loin de disparaitre malgré l’arrivée d’une nouvelle direction. Des syndicalistes reprochent à la hiérarchie, la mauvaise gestion, l’amateurisme et surtout son incapacité à mettre dehors tous les faux médecins sans oublier l’éradication définitive des fictifs qui pèsent énormément sur la massa salariale (sacerinfos, 20/10/2023).

La direction du Chu est aussi accusée de fermer les yeux sur la présence des faux médecins qui mettent en péril la vie des malades. Pourtant la liste des personnes n’ayant jamais décroché un diplôme en médecine est connue de tous, mais personne ne lève son petit doigt pour en finir.

Dans le viseur des syndicalistes figure en bonne place des étudiants congolais en provenance d’Ukraine, d’autres pays de l’Est ainsi que du Maghreb qui n’ont jamais terminé leur formation, mais ont falsifié des diplômes sur base des quels ils travaillent comme médecins au Chu. En dehors d’eux, il y a aussi ceux qui ont été recrutés sur place à Brazzaville sur base des faux diplômes délivrés par des instituts de formation en santé du Congo (sacerinfos, 20/10/2023).

L’autorité congolaise des diplômes et certificats (ACDC) dont la mission est de réglementer professionnellement les diplômes et certificats et promouvoir la qualité de l’éducation, de la formation et de l’emploi pour toutes les parties prenantes sur toute l’étendue du territoire national. Il s’agit de vérifier l’authenticité des diplômes ou certificats que l’on détient, si l’organisme national ou international de délivrance a pour mandat de délivrer des diplômes ou certificats, s’il fait partie des diplômes ou certificats dont l’offre est approuvée et si le diplôme ou certificat a bien été délivré.

L’autorité congolaise des diplômes et certificats doit mettre des garde-fous avec les lois sévères et prévenir les sanctions. Toute personne ou entreprise qui emploie doit s’assurer que l’authenticité ou véracité des diplômes ou certificats de ses employés est vérifiée auprès de l’autorité congolaise des diplômes et certificats (ACDC) sinon elle risque d’être condamnée.

L’autorité congolaise des diplômes et certificats par ses lois interdit aux employeurs du secteur public et privé d’embaucher toute personne dont les diplômes ou certificats n’ont pas été vérifiés par la ACDC. Cette loi empêche également les établissements d’enseignement moyen et supérieur d’inscrire des individus dans un programme d’études sans vérifier au préalable leurs diplômes avec le concours de l’autorité congolaise des diplômes et certificats(ACDC).

Le fils du pays

Ingénieur Civil des Constructions