La France fait l’apologie de l’homosexualité au Congo du fait qu’il n’y a que des PD au gouvernement

0
2455

L’ambassade de France a eu une rencontre le 7 décombre dernier avec les associations LGTB dans le but de défendre les droits des minorités dans un pays qui n’a que le peuple autochtone comme minorité. Après la colonisation avec l’imposition du christianisme au détriment des croyances locales, la France veut aussi imposer l’homosexualité en Afrique. Le silence coupable du gouvernement central face à cette atteinte et provocation des diplomates est juste un cautionnement. Nul n’ignore que la majorité des ministres sont dans l’homosexualité et la pédophilie et entre les dépravés il y a toujours une solidarité.

Dans le cadre de la quinzaine des droits humains, la Délégation de l’Union européenne (UE) en République du Congo a organisé, le 6 décembre, une conférence-débat dédiée aux minorités sexuelles et d’identités de genres (MSG). Sous l’égide de Jean-Marc Berthon, nouvel ambassadeur de France aux droits des personnes LGBT+, cette délégation a répondu à la demande d’accompagnement exprimée par l’association Urgente congolaise et de renforcement de capacité des organisations de la société civile.

En visio-conférence depuis le centre LGBT d’Ile de France et en présentiel à la direction de l’UE, la conférence a rassemblé des associations telles Arc-en-ciel, Femmes égales, Urgente congolaise, le Comité de la coordination nationale de lutte contre le VIH-sida, l’Association des personnes vulnérables du Congo et biens d’autres.  Les intervenants ont tant soit peu balayé un grand nombre de thèmes structurels dont la Situation de la communauté MSG au Congo, état des lieux et perspectives ainsi que le  renforcement des capacités des organisations de la société civile MSG congolaise, sensibilisation et plaidoyer.

Concernant le premier thème, l’association Arc-en–ciel, représentée par son directeur exécutif, Jean-Claude Pangault, a contextualisé la lutte LGBT au Congo.

L’enjeu étant de rechercher la meilleure stratégie que les partenaires peuvent adopter compte tenu des réalités historiques et culturelles propres au pays, et à la communauté locale. Il a été appuyé par Nelson Apanga, représentant de l’association Urgente congolaise qui s’est, quant à lui, appuyé sur l’étude des discriminations vécues par la jeunesse LGBT en général et en milieu universitaire en particulier. « Les discriminations, les violences physiques et verbales, les injures, les moqueries, les mauvaises blagues sont les phénomènes à travers le monde que subissent les étudiant(es) LGBT au Congo tout comme dans la plupart des pays de l’Afrique subsaharienne où le sujet paraît récurrent dans plusieurs secteurs, notamment en milieu universitaire.  Difficile d’être étudiant LGBT, de s’accepter soi même et d’être accepté par le reste des étudiants,  le personnel enseignant et administratif », a-t-il dit, ajoutant: «Les conséquences sont bien connues : le repli sur soi même, l’échec scolaire, les comportements suicidaires et les inégalités de chance entre tous et toutes ».

Par ailleurs, s’est-il indigné, des enquêtes menées depuis  2016 entre Brazzaville et Pointe –Noire révèlent que près de  trente-huit étudiants subissent des actes discriminatoires, en l’occurrence «  neuf cas d’expulsion des cours de travaux dirigés par des professeurs, trois cas de renvoi définitif des établissements universitaires, dix cas de violences physiques, vingt-sept cas de violences psychologiques, un cas de suicide…».

Quant au second thème présenté par Jean-Marc Berthon et Léa Tardieu, attachée humanitaire à l’ambassade de France au Congo, il a permis aux participants de saisir, d’une part, la stratégie diplomatique de la France en faveur des droits des minorités LGBT dans le monde et, d’autre part, l’action spécifique qu’elle mène en République du Congo. L’occasion a permis de rappeler l’alignement de l’UE dans le combat fondamental pour les droits humains, notamment pour le droit des minorités sexuelles et de genre. Les associations ont ensuite pu s’exprimer sur leur expérience du partenariat  avec l’UE ainsi que sur les orientations qu’elles aimeraient lui donner pour l’avenir.  Elles ont  lancé un message de sensibilisation  en mettant l’accent sur le plaidoyer en faveur des minorités sexuelles et de genre.