Kouilou: comment Oko, Ebata sont devenus pétroliers et Loemba, Makosso leurs mossimbi sac

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C’est le paradoxe au Kouilou, région pétrolifère du Congo qui ne jouit même pas de cette richesse, et pour cause, des gens venus du nord se sont supplantés de force aux autochtones. S’il ny a aucun grand pécheur du Kouilou dans la Cuvette, tous les pétroliers du Kouilou sont de la Cuvette. Les Oko, Ebata, Ondongo vendent et se sucrent du pétrole du Kouilou pendant que les Loemba, Makosso et Mavoungou ne sont réduits qu’à être leurs garçons de courses (Mossimbi Sacs)

Dire de Pointe-Noire que c’est une ville pétrolière et du Kouilou son département, est une insulte à l’intelligence. Une semaine de séjour dans la capitale économique du pays suffit pour tirer des conclusions sur la très mauvaise volonté des compatriotes de la Cuvette qui ne considèrent cette partie du pays que comme leur vache à lait. Ils se comportent comme les colons qui pillent l’Afrique pour arranger en Europe bien qu’à la différence que les gens de la Cuvette arrangent plutôt leur avenir personnel au lieu de leur contrée.

Des originaires du Kouilou sont éloignés dans la gestion du pétrole et sont obligés de jouer les figurants sans se plaindre. Le premier ministre actuel est du Kouilou, mais se plaît à faire des dons de forage à ses propres frères au lieu de penser à instaurer un système de distribution d’eau potable efficient.

Le Congo est dans une phase où certains leaders qui devraient réellement jouer leur rôle se sont résignés à ne vivre que des miettes que le clan Sassou leur permet de voler. De Pointe-Noire jusqu’au dans le Kouilou profond, rien n’atteste que le pétrole extrait y est exactement.

A Boundi ou Djeno par exemple, les habitants n’ont même pas de l’électricité dans leurs habitations, moins encore de l’eau potable. Mais le pétrole est extrait devant leurs yeux. Oko et Ebata profitent de la naïveté et passivité des fils du Kouilou pour non seulement les enculer, mais aussi faire d’eux leurs Mossimbi Sacs. Et les Vilis sont fières de crier partout « MuVili Tchibamb ». Les seuls blancs riches en sous sol et très pauvres dans leur quotidien.