Chacun de nous se souvient de ce jeune officier proche de Denis Christel Sassou Nguesso qui roulait des mécaniques dans sa Range Rover à Brazzaville, qui offrait champagne et whisky à qui avait le gosier asséché dans les boîtes de nuit parisiennes et qui se croyait capable de « lever toutes les poulettes » qui caquetaient autour de lui jusqu’à ce qu’il se fasse « ramasser » par une jeune demoiselle en France.
Aujourd’hui Lionel Eyoka est sans le sous et sans domicile fixe. Sa compagne en France l’a mis à la porte et ses démarches administratives entamées en Belgique ont été annulées. Sa femme lui reproche d’avoir mené grand train avec des kinoises à Bruxelles à qui il distribuait de fortes sommes d’argent, allant jusqu’à 20000 euros.
Il s’est finalement volatilisé dans la nature après avoir laissé des dettes partout où il est passé. Aujourd’hui ses créanciers sont à sa recherche et on ignore où il se trouve.
Notons que le quidam s’était retrouvé en France avec la bagatelle de 700000 € en espèces. Il croyait pouvoir acheter une maison en France. Or on ne peut acheter un bien immobilier en espèces en France. La provenance des fonds doit être tracée. De même il ne pouvait mettre cette somme en espèces dans un compte bancaire. Pour constituer ce pactole en France il récupérait des espèces en euros auprès de sénégalais et maliens en France qui récupéraient des CFA à Brazzaville. Un système de blanchiment bien huilé comme ils savent le faire au PCT.
Rappelons que c’est après avoir eu vent de deal du lieutenant Eyoka à la CNSS que Gildas Ambendet Nguesso s’est jeté arrangé à faire partie des voleurs.