Ces arrestations sont le résultat d’une tentative d’assassinat du chef de l’État, Denis Sassou Nguesso, par empoisonnement. Ce groupe de militaires projetaient prendre le pouvoir après l’annonce fatidique selon une source sécuritaire qui hésite à confirmer les faits. Deux hauts officiers faisant partie de la sécurité présidentielle sont aux arrêts ainsi quelques 82 sous-officiers.
Un coup d’état aurait été déjoué par les services de sécurité en cette période des fêtes de fin d’année. Contrairement aux putschs traditionnels en Afrique, ces militaires interpellés ont choisi la méthode de l’empoisonnement pour en finir avec Denis Sassou Nguesso. Tout aurait été boutiqué en interne et la crainte est que des vrais instigateurs courent toujours.
Les militaires interpellés crient à un montage grossier du pouvoir qui veut juste les éliminer et croient que les vrais putschistes les livrent après leur échec. Il semblerait que lors de l’anniversaire de sa fille Claudia, la nourriture qui devrait être servi à Denis Sassou Nguesso avait été empoisonnée.
Selon ce qui ressort des premiers éléments de l’enquête, les putschistes auraient déjà planifié la chronologie des événements une fois le décès du chef de l’État certifié par les médecins.Il est évident que le clan allait chercher à étouffer la nouvelle du décès afin de trouver un successeur et c’est à ce moment que les puschistes prévoyaient agir prenant la famille au dépourvu.
Mais comme l’a dit un officier de l’armée, le pouvoir est prêt à tout pour détourner l’attention et surtout éliminer ceux qu’ils jugent républicains. Dans leur guerre de succession, les éliminations vont de succeder.