La majorité des anciens ministres du Congo éprouvent d’énormes difficultés à se recycler loin de la politique après leur passage aux affaires. Ils continuent de vivre de la politique quand bien même ils sont en exil. L’exemple le plus visible est celui de l’ancien ministre des ZES Alain Akouala, bien que se vantant de ses diplômes est incapable de se recycler et négocie toujours un poste politique. Est-ce que les diplômes dont certains d’entre se disent avoir sont-ils réels ?
Dans des institutions internationales ou encore interrégionales, entreprises publiques, cabinets consulting, on retrouve plusieurs anciens politiques ayant occupés des rangs ministériels. Mais parmi eux, il est très difficile de croiser un ancien ministre du Congo, exceptés ceux pistonnés par Denis Sassou Nguesso.
Très rares sont les anciens ministres Congolais qui ont cette capacité de se recycler dans leur domaine naturel. On l’a vu avec Bienvenu Okiemy qui se disait professeur dans une université en France et qui a tourné en rang après son limogeage avant d’être récupéré comme un simple figurant conseillé à la présidence.
Alain Akouala, qui se vante d’avoir squatté l’université de Nancy où il aurait décroché une licence est toujours chômeur depuis son éjection du gouvernement. Son rapprochement de l’ancien chef rebelle Ivoirien Guillaume Soro n’a pas aboutit. Il rêvait être pistonné par Soro quelque part. Il est même incapable de postuler comme consultant dans une boite.
L’actuel ministre porte parole du gouvernement Thierry Moungala qui se dit avocat avec aucun cas défendu reconnu en France, a usé de toutes les gymnastiques fétichistes quand son départ du gouvernement était presque décidé par le clan d’Oyo. Il savait que loin de la politique, il ne pourra plus jamais avoir un boulot.
Comment ne pas s’accrocher au poste ministériel lorsque les diplômes vantés possédés sont douteux ! L’actuel ministre des postes et télécommunications, Leon Juste Ibombo, qui se présentait comme politologue sur les chaînes du Congo lors des débats politiques, n’était en fait qu’un simple vigile en France. Ce type de personne sont prêtes à tout pour ne pas perdre leur fonction ministérielle.
Les conséquences de ce mauvais casting du chef de l’État sont à la base des dégâts que subit le Congo. Un pays riche qui n’a pas su profiter des booms pétroliers connus en moins de 10 ans pour le simple fait d’avoir en sa tête des bourriques qui se vantent des diplômes.