Guy-Brice Parfait Kolélas toujours pas enterré cinq mois après sa mort

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L’opposant congolais est décédé officiellement au lendemain de l’élection présidentielle du 21 mars 2021, à laquelle il était candidat. Mais un désaccord au sein de sa famille, sur la date de son décès notamment, serait à l’origine du blocage des procédures d’inhumation.

Ces derniers jours, une date a été évoquée sur les réseaux sociaux pour l’inhumation de Guy-Brice Parfait Kolélas : le 10 septembre. Mais cela a provoqué la réaction d’une partie de la famille de l’homme politique congolais basée à Paris qui, par communiqué, s’est opposée à cette date. 

Polémique

Elle met en avant la polémique autour de la date du décès de l’ancien candidat aux élections présidentielles de 2016 et 2021. Selon l’autopsie, il a succombé au Covid-19 le 22 mars dernier. Mais selon certains, c’est le 21 mars, jour de la présidentielle, qu’il est décédé, ce qui pourrait avoir un impact sur la validité du scrutin. La famille souhaite donc que cette date soit officiellement rectifiée.

Un autre élément pourrait expliquer la modification du calendrier d’inhumation du leader de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), selon un membre de la famille contactée à Brazzaville : la disparition la semaine dernière de Philippe Bikinkita à Liverpool en Angleterre.

Décisionnel sur la date et le lieu

Cousin et très proche de Bernard Kolélas, père de Guy-Brice Parfait Kolélas, l’ancien ministre de l’Intérieur devait être décisionnel sur la date, mais aussi le lieu de l’enterrement, le défunt ayant la double nationalité franco-congolaise. Sa disparition a pu ouvrir la voie aux dissensions actuelles.