Gestion chaotique-Denis Sassou N’guesso : Un lion qui n’a plus de dents

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Vivre aujourd’hui au Congo, et pour ceux qui ont connu sa belle époque, frisent le risque du suicide. Avec six millions d’habitant au dernier recensement de la population et de l’habitat, le Congo nantis des potentialités naturelles à l’instar du pétrole, du bois et bien d’autres, devrait avec une bonne gestion garantir la vie de son peuple. Mais avec une gestion opaque et chaotique, les dirigeants de ce petit pays d’Afrique centrale,  le dirigent comme une épicerie familiale et, n’ont pas du tout de regret pour son avenir et son peuple.

Plus rien, on tout cas plus rien ne va au Congo, sauf le budget familial. Tous ceux qui dépendent du budget de transfert, ne sont quasiment plus payés, comme les députés les sénateurs, les agents du CHUB Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville, ceux de l’université Marien Ngouabi, de la primature, de la présidence de la République etc… Tout le pays est en état de cessation de paiement.

Malgré cette situation chaotique, cela n’empêche pas le clan du pouvoir de festoyer tous les temps en reléguant au second plan les souffrances qu’endure le peuple. La dernière en date a été le mariage coutumier de la fille du président avec son ministre de  la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Josué Rodrigue Ngouonimba. Ce dernier se réjouit d’avoir égalisé 1-1 face à Hugues Ngouélondélé qui, jusqu’alors était le seul coq, raconte l’entourage du nouveau venu dans la famille. Comme l’autre, il a maintenant ‘’un passeport éternel’’ au gouvernement.

Par ailleurs, le PND, plan national de développement qui découle du projet de société de Denis Sassou N’guesso, est droit dans le mur, l’échec est patent.

Le Congo, il faut le dire est en banqueroute. Le chômage des jeunes et l’insécurité grandissante couplée du phénomène ‘’kuluna et bébé noirs’’ ne cessent de s’accentuer devant l’impuissance des pouvoirs publics.

Dans le cercle du pouvoir, les choses vont de mal en pis, le président de la République n’est plus écouter, n’est plus respecté. Ceux qu’il avait formé, fabriqué, qu’il faisait confiance, n’ont plus peur du lion : « le lion n’a plus de dents ».

Il les a rendu riche, très riche à tel point qu’ils ne craignent plus rien. Après tout, c’est eux qui tiennent son pouvoir. C’est à lui de les écouter désormais. Le lion est édenté, il ne peut plus mordre.

Pendant ce temps, le gouvernement patauge. Ça serait, d’après certains observateurs avertis nationaux et internationaux, le gouvernement le plus nul et le plus médiocre que le Congo ait connu. Heureusement qu’il y a lui-même pour trouver une satisfaction dans ce gouvernement, alors que l’ensemble des Congolais ne veut plus de cette équipe gouvernementale qui tire le pays vers le bas.

Mais alors, parlons-en, depuis la fin des sénatoriales, on parle de remaniement qui  n’est jamais arrivé, de la pure utopie. La vérité est qu’il va enlever qui ? Surtout que les lobbyings qui s’agrippent autour de l’appareil du système, s’érigent désormais en colosses pour une éventuelle course au trône.

Entre les neveux, les enfants, les gendres, les caciques de la guerre dont il a des dettes morales, les maîtresses, les frères bien aimé fier de lumières de la loge, qui va-t-il enlever, personne !

Voilà ce qui ressemble au Congo d’aujourd’hui. Le pays est en lambeau. Rendez, il y a rien à voir.

2026 arrive, en ferra comme avant, on va tricher, et le pays avancera.

Arsène MINAKA