Des documents confidentiels auraient été saisis par les services de renseignements sur un plan de déstabilisation des institutions soutenue par les militaires. Selon ce plan, il serait demandé aux militaires et policiers d’accroître des actes répressifs et inciviques contre la population afin de la pousser à un soulèvement qui faciliterait un putsch et la fin du règne de Denis Sassou Nguesso.
Le patron de la police Congolaise aurait été convoquée personnellement à la présidence par le chef de l’État pour expliquer sa participation dans ce complot. Bien évidemment, il aurait tout nié et juré fidélité à Denis Sassou Nguesso.
La présidence aurait intimé l’ordre au commandement conjoint de la police et gendarmerie d’arrêter l’opération coup de point contre la délinquance juvénile qui fait déjà grincer des dents dans les quartiers nord de Brazzaville.
L’arrestation massive à escient des jeunes innocents confondus aux bébés noirs ferait partie du plan avec pour but de dresser les populations de cette zone contre le pouvoir que l’armée se préparerait à déchoir.
Dans la famille Sassou Nguesso, on soupçonne certains barons du PCT d’être en connivence avec les militaires pour barrer la route à Kiki Sassou Nguesso qui rêve de diriger le Congo après son père.
Malgré les faits établis, le clan Sassou a peur de procéder aux arrestations des militaires qui pourraient précipiter leur chute. Ils sont conscients du ras-le-bol général contre leur pouvoir.
L’armée aurait compris que le sud du pays est acquise à leur cause et que le grand travail devrait se faire dans les quartiers nord de Brazzaville. Une fois la population dans la rue, il serait très facile aux militaires de prendre le pouvoir.