Le prix de transport en commun entre le marché Total de Bacongo et le terminus de la mairie de Mfilou a de nouveau augmenté, comme d’habitude en période des pluies. Sur ce tronçon qui passe par le rond-point Mouhoumi, les receveurs de bus exigent aux clients la somme de 250 francs CFA, au lieu de 150 Francs CFA, le prix officiel.
A l’arrivée du parking, l’on est accueilli par des cris des chargeurs de bus stipulant « virage Maya Maya, palmier, la frontière, premier arrêt 150 francs CFA. La ferme, rond-point Mouhouni, la mairie 250 francs CFA » balance un chargeur de bus au parking du marché total.
Difficile de prendre un transport en commun du marché total à la mairie Mfilou à 150 francs CFA de 16 heures à 18 heures en cette période de pluie. L’ensablement et l’état défectueux des voies acheminant vers Mfilou sont parmi les causes qui qui incitent les conducteurs de chauffeur en commun à augmenter les prix.
La hausse des prix des transports impacte sur le déplacement des citoyens de ce quartier. « Nous passons plus de deux heures au niveau du parking pour attendre un bus de 150 francs CFA, à partir de 16 heures le prix du bus passe à 250francs CFA. Parfois nous sommes obligés de descendre à la frontière ensuite prendre des raccourcis à pied jusqu’à la mairie de Mfilou » a fait savoir Mboungou habitant de Mouhoumi.
« Nous sommes à la merci des conducteurs de bus et des contrôleurs qui fixent les prix des bus par rapport au flux des clients dans les arrêts de bus. Le phénomène de demi-terrain, nous contraint à dépenser plus 1500 francs chaque jour pour vaquer à nos occupations, la mairie doit prendre ces responsabilités d’entretenir les routes au niveau du rond-point Mouhoumi et la ferme afin que la lutte contre ce fléau de demi-terrain », s’indigne Crépin Mass.
D’autres quartiers de Brazzaville ne sont pas épargnés par le phénomène de demi terrain, à l’instar de Sadelmi où la population doit faire le pied de grue pour vaquer à leurs occupations.« Pendant la saison de pluie, nous entrons parfois à 22 heures voir 21 heures chez nous, car les moyens de transport deviennent de plus en plus difficiles à cause de la dégradation de la route. Actuellement le transport varie entre 300 francs CFA et 250 francs CFA, cela ne nous arrange pas mais nous sommes obligés de céder à l’exigence des chauffeurs », fait savoir Hima Osselé, habitant du quartier Sadelmi.
Il en est de même des quartiers La base, Domaine, Congo Chine, Ngamakosso, Jacques Opangault, Mayanga et Loukanga.