Dans une démocratie, l’existence d’un contre pouvoir, des libertés individuelles et collectives relèvent d’une importance capitale. Car, non seulement cela contribue au bon fonctionnement d’une nation, mais aussi à son émancipation, et à celle des valeurs. Au Congo, on déplore l’existence d’une opposition réelle, et la diabolisation des voix divergentes. Le pays tire plus vers un royaume ou une chefferie où seuls les discours en faveur du pouvoir valent.
Au delà de la mauvaise volonté du pouvoir de supporter la critique, cohabite celle de l’opposition de demeurer passive. Ceux qui se font appelés opposants sont devenus doués dans l’art de critiquer le jour et de tendre la main la nuit envers ceux qu’ils dirigent leur critique.
Bien que nos divergences d’opinions ne doivent pas faire de nous des ennemis, une certaine intégrité de la classe politique serait bénéfique pour la Nation. Le peuple Congolais ne doit pas être non plus victime des conflits d’intérêts de notre classe politique vieillissante.
Personne n’ignore que l’appauvrissement de la population favorise une mendicité constante qui remet en cause certaines valeurs. Cette chaîne de corruption malheureusement s’enracine davantage dans la société et devient un frein considérable au développement.