Des officiers Kongo Angolais prévoyaient «liquider» Sassou Nguesso et changer de régime au Congo

Les officiers Kongo de l’armée angolaise ont dissuadé jusqu’à la dernière minute le défunt président Eduardo Dos Santos d’intervenir en faveur de Sassou Nguesso lors de son coup d’État de juin 1997. Ces derniers qui se sentent proches des Kongo de la république du Congo se sont abstenus de faire le voyage du sud Congo préférant envoyer des militaires d’autres ethnies de l’Angola après les assurances sur les gains financiers de cette participation. Mais juste après la chute de Pascal Lissouba, ces généraux ont monté une opération pour déloger Sassou Nguesso en le tuant. Ils ne supportaient pas le massacre de leurs frères Kongo par ce tyran congolais.

C’est la France qui a dépêché d’urgence à Luanda deux émissaires pour rencontrer les officiers Angolais pour les convaincre de ne pas renverser Denis Sassou Nguesso qui venait à peine de reprendre le pouvoir. Se passant du président Eduardo Dos Santos, un plan d’annexion de Pointe-Noire et du Niari était sur le point d’être exécuté lors de la visite du président congolais dans le Kouilou.





Denis Sassou Nguesso venait à peine de s’installer à Brazzaville que son pouvoir était déjà menacé par ceux-là même qui l’ont installé par la force. S’étant opposés farouchement au départ à l’intervention de leur armée au Congo, les officiers Kongo des FAPLA s’étaient juré d’avoir la tête du nouvel homme fort de Brazzaville. Ils ne supportaient pas les crimes commis contre leurs frères Kongo.

Après l’échec de ses rencontres avec ses propres généraux, le défunt président Eduardo Dos Santos s’est vu obliger de demander es services du Gabon et de la France pour calmer ses officiers. Jacques Chirac a envoyé à Luanda d’urgence deux émissaires pour rencontrer les militaires Angolais.

Ces deux émissaires français ont pu obtenu des officiers Angolais une pause à leur projet après que Brazzaville ait versé d’urgence une forte somme d’argent compensatoire à l’intervention de l’armée angolaise au Congo. Pour garder son pouvoir, Denis Sassou Nguesso ferme depuis les yeux sur les agissements des militaires angolais sur le sol congolais.

Cette violation en réalité ne sont que des provocations de ces généraux Angolais à la recherche d’un prétexte pour réaliser leur projet de régler les comptes à Denis Sassou Nguesso. Ce sont les mêmes officiers militaires Angolais qui ont exigé à Brazzaville de mette fin à sa comédie dans le département du Pool.

Menaçants d’intervenir aux côtés du pasteur Ntumi, les militaires Angolais ont été informés que ce conflit n’était en réalité qu’un deal entre Sassou-Ntumi et ses généraux.