Ces boissons contrefaites proviennent essentiellement du Cameroun voisin et passent aux frontières congolaises avec la complicité de certains douaniers et gendarmes véreux. La traque des usines illégales à Douala et Yaoundé a révélé un grand trafic vers les pays limitrophes du Cameroun dont le Congo, devenu un pays consommateur d’alcool à cause du manque d’espoir d’un futur meilleur de sa jeunesse.
C’est par la Sangha , département frontalier avec le Cameroun que ces boissons contrefaites sont introduites au Congo par des trafiquants de mauvaise foi. Cette contrebande bénéficie de la complicité des douaniers et gendarmes sensés surveiller cette frontière. La corruption au Congo a enlevé le sens du devoir et patriotisme à certains agents de l’administration.
La gendarmerie nationale du Cameroun a appréhendé un réseau de fabrication de faux vins, champagnes , whisky de grande marque et bières à Nlongkak un quartier du premier arrondissement de Yaoundé au Cameroun.
La contrefaçon des boissons de grandes marques reste encore une réalité dans plusieurs pays Africains. Une activité illégale qui se développe de jour en jour malgré les nombreuses luttes des autorités en charge du domaine. C’est le cas d’un couple à la tête d’une usine de fabrication de cannabis, bouchons, colorants, de faux vins, whiskys et champagnes de grandes marques et bières importées qui vient d’être arrêté par la gendarmerie.
Ce couple serait dans cette activité illégale et dangereuse depuis plusieurs années selon les informations recueillies par les témoins. Ils ont également révélé que plusieurs complexes hôteliers notamment les boites de nuit, les bars et même les commerçants viennent régulièrement s’approvisionner chez eux.
« Ces différentes boissons, sont les marques les plus prisées par les consommateurs camerounais. De ce fait, ce réseau est loin d’être totalement démantelé. Une enquête a été ouverte à la brigade de gendarmerie de Nlongkak afin de démanteler la totalité du réseau » ont déclaré les autorités judiciaires en charge du dossier.
Pour rappel, le butin saisi était constitué d’un fût d’éthanol de plusieurs centaines de litres, de faux vins, whiskys, champagnes frelatés, cannabis, bouchons, colorants et de vignettes Cemac qui permettaient aux faussaires d’inonder la sous-région de leurs produits. Certains experts ont même déclaré plus 90% des vins et champagnes consommés au Cameroun sont des contrefaçons.
Des Guiness et Heineken contrefaites sont écoulées depuis des années dans le marché Congolais causant de graves problèmes de santé aux consommateurs. Les services de surveillance devraient faire plus d’efforts pour arrêter ce trafic.