Au Rwanda, Paul Kagame a fait de l’ethnie Tutsi le centre de gravité de la vie du pays reléguant au néant les Hutus et Twas, les deux ethnies majoritaires. Si les Hutus sont accusés d’avoir exterminé 800.000 Tutsis en 1994, Paul Kagamé et les Tutsis ont profité de la compassion internationale pour tuer plus de 3.000.000 Hutus réfugiés dans l’Est de la RDC. C’est sur ses conseils que Denis Sassou Nguesso a crée discrètement le mouvement « Mbochis Power » au Congo dans l’unique but d’instaurer la domination de cette ethnie sur les autres. Après avoir pris forme, on peut remarquer les effets de cette création sur le fonctionnement du Congo.
A l’instar du Rwanda qui n’accorde qu’aux Tutsis les bourses d’études dans les plus grandes universités du monde, Denis Sassou Nguesso en fait autant avec les étudiants congolais. Mais la différence réside dans le sérieux des Tutsis face au désordre inné des Mbochis dont les étudiants reviennent idiots et peu formés.
Si au Rwanda, le Tutsi Power participe activement à l’émancipation de leur culture et surtout au développement socio-économique de la Nation, au Congo, le « Mbochis Power » excelle dans la dépravation, les détournements des fonds et surtout l’incompétence totale. Les membres du mouvement « Mbochis Power » n’arrivent toujours pas à faire de Brazzaville ce que leurs collègues Tutsis ont fait de Kigali.
Ce « Mbochis Power» tend plus vers l’élévation d’un clan et non de toute une ethnie rien qu’à constater dans quel état se trouvent les localités de la Cuvette dont les populations actuellement affectées par les inondations ont lancé un appel au don pour une assistance multiforme.
Denis Sassou Nguesso a dans la même lancée voulu la main mise sur la santé des congolais à travers les étudiants de son ethnie envoyés en masse à Cuba. Dans la même logique les Mbochis dominent dans les forces armées congolaises et l’administration.
Dans la logique de Paul Kagamé, tout traître Tutsi est considéré plus dangereux qu’un Hutu et mérité le plus sévère des châtiments, d’où les assassinats des anciens chefs des services de renseignements en Afrique du Sud où il s’était exilé et d’autres dissidents Tutsis.
Au Congo, Denis Sassou Nguesso ne pardonne jamais la rébellion d’un nordiste et les cas Mokoko et Okombi en sont des exemples. Le mouvement Mbochis Power se caractérise par un nationalisme Mbochis extrême qui prône une domination extrême. L’épuration ethnique opérée dans le département du Pool est l’un des objectifs de ce mouvement qui a aussi cette manie de recruter certaines de leurs victimes pour se laver la face.
C’est ainsi qu’on retrouve un grand nombre des cadres du Pool dans le clan Mbochis qui ne servent qu’à jouer les apparences. Il a été interdit par exemple à ces leaders de se lancer dans les projets de développement de grande envergure dans le Pool, mais paradoxalement, aucune limite d’enrichissement personnel ne leur est imposée.
Selon ses proches, Paul Kagame voit en Denis Sassou Nguesso, un allié fidèle avec qui ils ont des similitudes d’où leur complicité. Malgré tous les crimes et pillages commis par Kagame dans l’Est de la RDC, Sassou Nguesso a offert des terres au Rwanda à Brazzaville, blessant la sensibilité des populations de la RDC qui sont pourtant plus proches de lui.
Les généraux Nianga Mbouala et Norbert Dabira qui sont contre ce mouvement « Mbochis Power » s’étaient toujours inquiété de l’avenir de leur tribu après Sassou dans un Congo dont le reste des ethnies gardent une dent contre eux.