Confinement-France : disputes, injures et menaces dans les couples congolais

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Plusieurs personnes voient en cela les conséquences des relations de convenance sans véritable amour et attirance. Depuis qu’Emmanuel Macron a décidé du confinement de la population afin de limiter la propagation du coronavirus, on assiste à des scènes surréalistes dans les couples des deux Congo. Incompatibilité d’humeurs, disputes sans motif apparent, menaces de séparation après le confinement.

Nombreux sont les couples en France qui se sont mis ensemble pour un intérêt quelconque, et le confinement qui leur impose une vie intense 24h/24h l’étale au grand jour. A St Dénis, un congolais a été verbalisé par une patrouille de police alors qu’il tentait de rejoindre le domicile d’un ami dans la nuit après une forte dispute avec sa conjointe.




Ramené de force chez lui, la police s’est rendu compte qu’il ne supportait pas en fait le confinement pour être un habitué des bars ( Ngandas ). « Pourtant c’est un moment extraordinaire de profiter de ses trois enfants, mais le monsieur se sent prisonnier dans sa propre maison entouré de sa famille » s’est plaint sa conjointe.

A Juvisy, le pasteur a du rappeler à l’ordre sa fidèle Eugenie, après les plaintes de son époux sur son refus à le satisfaire sexuellement. «  Pasteur, il me le demande trois fois par jour » s’est -elle justifié. Quant à l’homme, il s’est vanté de ses performances sexuelles en ce temps de congés forcés, lui qui pouvait passer une semaine sans toucher sa femme.

« Beaucoup d’hommes apprennent à connaître leurs enfants » affirme Germaine Kassongo, résidente à Savigny-Le Temple avec sa famille. Selon, son homme, habituellement sort tôt et rentre tard à cause du boulot et profite du week-end pour s’évader dans la nature avec ses amis ou ses maîtresses.

Dans les couples où l’amour est inexistant, on se retrouve avec une cohabitation forcée, très difficile à supporter de part et d’autre. La femme comme l’homme se sentaient mieux avec l’amant ou la maîtresse.Les disputes se succèdent devant l’étonnement des enfants.




D’autres parents par contre, profitent du confinement pour renforcer leurs liens au plaisir des enfants. Serge Matondo, organise même des compétions entre ses quatre enfants et l’appartement est animé. Disposant de tout son temps, il aide même dans les travaux ménagers. Sa femme Christine, a arrêté de faire la cuisine et savoure les plats de son homme. Un cas rare chez les Congolais.

Néanmoins les songeurs ont désormais tout leur temps pour parler des autres par téléphone pour tuer le confinement.