Après avoir résisté à son ministre de tutelle Léon Juste Ibombo, aussi supposé pasteur comme lui, Yves Castanou a fini par placer son second dans son église à la tête de l’RPCE, Louis Marc Sakala. Yves Castanou s’est opposé à sa hiérarchie en totale contradiction des préceptes bibliques qu’il prône pourtant dans son église ICC dont les membres ont pris en otage les deux entreprises que sont Congo Télécom et ARPCE.
Pistonné pour être neveu d’Antoinette Sassou Nguesso à la tête de l’ARPCE, Yves Castanou a su néanmoins imposer ses marques malgré l’opacité dans la gestion financière. Cette agence qui battait de l’aile a su se relever au point d’attirer les convoitises de la meute de la Cuvette qui y voyait une vache à lait.
Mais comme toute chose à son temps ici-bas et surtout dans la gestion de la chose publique, Yves Castanou a été déplacé de l’ARPCE à Congo Télécom en parfaite complicité avec le pouvoir. Le pasteur qui tient à l’opacité de cette agence a imposé son remplaçant qui n’est entre autre que son second dans son église. Il s’agit de Louis-Marc Sakala qui a pris les commandes de l’ARPCE dans le but de couvrir les dégâts de son supérieur Yves Castanou.
La gestion des ressources humaines à l’ARPCE est une catastrophe totale qui profite uniquement aux fidèles de l’ICC, installés dans tous les postes clés. A l’instar des francs-maçons qui imposent la loi du silence et de la soumission, l’ICC en fait autant.
A Congo Télécom, Yves Castanou continue dans la même logique de la société-église. Il a mis à la porte ou muté tous les cadres embauchés par son prédécesseur et y a placé les fidèles de son église ICC. Toute la hiérarchie de Congo Télécom est prise en otage par les fidèles des fidèles d’ICC qui doivent fidélité et soumission à leur gourou.