L’actuel secrétaire général du PCT, Pierre Moussa est soupçonné par ses camarades du parti d’avoir succombé à la corruption en incluant dans la liste des candidats à la députation des membres qui n’en ont pas droit selon les lois de la république. Il s’agit des DG de la CNSS, Evariste Ondongo, de la CCA, Ikiemou et de la SNPC, Ominga. Il aurait reçu de ces trois hors-la- loi la somme de 250 millions cfa.
Quand tout un secrétaire général d’un parti au pouvoir du reste presque octogénaire se laisse corrompre dans les choix électoraux en enfreignant les lois de la république, c’est que le pays est dans les mains des aventuriers. Pierre Moussa a fait fi de la loi de 2012 qui interdit aux personnes ayant en charge une administration publique de concourir aux élections en faisant de trois directeurs généraux des entreprises publiques des candidats du PCT aux législatives de juillet prochain.
Evariste Ondongo, Dg voleur de la CNSS, qui est pourtant originaire de la Cuvette a payé à Pierre Moussa 100 millions de cfa pour être le candidat du PCT à Ngabé dans le Pool. Un choix qui a mis de côté le candidat naturel l’honorable siégeant Inkari dont le visage ne plaît pas au voleur de la CNSS.
Au PCT, on soupçonne le voleur DG de la CNSS d’être à la recherche d’une immunité parlementaire après tous ses forfaits contre les milliards des retraités avec sa famille.
Pierre Moussa qui est à l’origine du blocage de la relance d’ECAIR en imposant sa fille incompétente à la direction, aurait aussi reçu du DG de la CCA Ikiemou le même montant de 100 millions cfa pour faire de lui le candidat du PCT dans la circonscription de Tokou au détriment du candidat naturel pourtant très aimé par la population.
Enfin, des mains de Raoul Ominga, Pierre Moussa aurait reçu la somme de 50 millions afin de le maintenir comme candidat de la deuxième circonscription d’Oyo au détriment du député siégeant Ibela Abraham pourtant retenu candidat du parti.
Les trois DG ont fait savoir à Pierre Moussa avoir le soutien du président de la république et qu’aucune loi n’est plus forte que la volonté de Denis Sassou Nguesso. Un point de vue que les membres du PCT qualifie de bêtise dans une république qui se veut respectueuse des lois.
Au PCT, les membres regrettent désormais le choix porté sur Pierre Moussa au détriment de Pierre Ngolo à l’époque. Le vieux Ewawa est venu humilier le parti déjà détesté par les Congolais