Brazza Nord : des élèves du 5 février retirent le drapeau national et le remplacent par celui des bébés noirs (Arabes)

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C’est la conséquence des mauvaises politiques du gouvernement qui a conduit à la clochardisation d’une jeunesse qui a perdu tout espoir et se réfugie désormais dans la délinquance. Les quartier nord de Brazzaville sont devenus le réservoir du banditisme juvénile. Ces enfants qui voient comment leurs parents vivent dans l’incivisme ont perdu respect et patriotisme au point de remplacer le drapeau du Congo par ce lui d’une bande des bébés noirs appelés communément « Arabes », et cela dans une école publique à quelques encablures de la résidence de Denis Sassou Nguesso.

Cet acte incivique se serait déroulé à l’école 5 Février, des élèves retirant à cœur joie le drapeau national pour le remplacer par celui de leur groupe de bébés noirs, appelé “𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗿𝗮𝗯𝗲𝘀 ”.

Ceci est une atteinte majeure à un symbole de la République, et les symboles de la République doivent être respectés par tous et surtout la jeunesse. Bien que la question des bébés noirs soit profondément préoccupante, nul n’est au-dessus de la loi, même pas un adolescent.



Certains élèves interrogés au sujet de leur acte ont rappelé que les autorités ne font pas mieux qu’eux. « Des gens qui ont la responsabilité de nous assurer un avenir meilleur passe leur temps à piller les caisses de l’État et à nous transformer en leur jouet sexuel ».

Ce banditisme juvénile a pris de l’ampleur notamment dans les quartiers nord de la ville de Brazzaville où vivent aussi la majorité des autorités du pays. Ces jeunes ressortissants pour la plupart du nord du pays se croit tout permis en suivant à la lettre le comportement de leurs parents. Ils défient à cœur joie l’État convaincus de jouir d’une impunité régionaliste.

Les cours sont suspendus à titre conservatoire au lycée technique et commercial 5-février 1979, à Brazzaville, jusqu’à la fin des échanges entre le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, et les parents d’élèves.  

Suite au blasphème du drapeau national au lycée technique et commercial 5-février 1979, dans le cinquième arrondissement de Brazzaville, Ouenzé, le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé a annoncé des mesures fermes. « A compter de la semaine prochaine, les cours seront suspendus dans ce lycée jusqu’à la fin de mes échanges avec les parents d’élèves ; les inscriptions des élèves de ce lycée aux examens d’Etat sont également suspendues », a-t-il fait savoir lors de sa descente sur les lieux le 7 janvier en présence, entre autres, du maire de Ouenzé, Marcel Nganongo; du président de l’Association des parents d’élèves et étudiants du Congo, Christian Grégoire Epouma.

Par ailleurs, tous les responsables, notamment les deux proviseurs, les directeurs des études, les surveillants généraux et les représentants des élèves sont appelés à identifier les élèves impliqués dans cette grave situation, le 10 février au plus tard. Aussi, les élèves de ce lycée ne pourront être inscrits aux examens d’Etat qu’une fois que le ministre aura reçu les parents de ceux en classe de terminale. A cette occasion, chaque élève devra se faire accompagner de ses parents.

La cause

Le 5 février de cette année, jour anniversaire de ce lycée technique et commercial éponyme, les élèves de l’autre lycée technique et commercial 1er mai ont effectué le déplacement de Ouenzé pour la célébration. Ces lycéens, repartis en écuries de « Bébés noirs », ont tenté de déchirer le drapeau national qui a finalement été descendu du mât puis remplacé par leur drapeau de couleur bleu de nuit, avec une inscription blanche à peine visible. « Après l’armée, c’est nous », peut-on lire sur la vidéo qui retrace la scène, devenue virale sur les réseaux sociaux. « Qualifier cet acte d’un incident, d’incivisme, c’est dire bassement les choses. Il s’agit d’un viol contre la République. Puisque tout viol est un crime, nous apportons les solutions qu’il faut au crime », a déclaré le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, s’adressant aux élèves d’un ton ferme et non négociable.