Le clan Sassou avait misé gros sur ce business, mais avait juste oublié que l’argent décaissé pour cet investissement était issu du vol et que la nature est juste. Comme Dieu n’aime pas les oppresseurs, Il a joué sur l’incompétence et mauvaise gestion de ce clan pour empêcher le décollage du Bon Bœuf dont les objectifs étaient mettre fin à la consommation des Cuisses importées par les Congolais. Si ces gens ont même entraîné en faillite des simples groupes traditionnels, combien de fois Bon Boeuf ?
Les travailleurs du Bon Bœuf de la famille présidentielle basée à Oyo dans la Cuvette alignent 10 mois sans salaire et ne savent plus à quel saint se vouer. Il leur a été interdit sous menaces des représailles de le révéler à l’opinion. Une note interne les oblige à démentir toute information allant dans ce sens et d’affirmer le contraire. Depuis 10 mois aucun salaire ne leur ait versé en dehors des petites motivations de 30000 frs pour tenir bon. La direction justifie ces retards de salaire à cause de la pandémie de Covid, mais en réalité les ventes de suivent pas et cette société tourne à perte.
Rappel
Située dans le district d’Oyo, département de la Cuvette, l’unité a été mise en service, le 17 décembre, par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, qui était accompagné de son épouse, de l’ancien président béninois Yayi Boni et d’autres personnalités.
L’abattoir de Mbobo mettra à la disposition du public de la viande de bœuf ainsi que les dérivés tels le cuir, la moelle de bœuf et d’autres produits. Il dispose de trois entrepôts frigorifiques pouvant recevoir 80 000 kg de viande. « Nous avons toujours dit entre dirigeants, entre peuples que l’Afrique a besoin de se faire prendre au sérieux par la transformation de notre production. En venant, j’ai vu l’élevage des couples répondant aux normes internationales. Arrivé dans cette unité, je suis témoin du professionnalisme, de ce qu’on appelle la certification internationale », a déclaré Yayi Boni.
De son côté, le président Denis Sassou N’Guesso a invité les Congolais à s’engager dans la pratique de l’élevage bovin. Les produits de l’abattoir de Mbobo sont destinés à couvrir à la fois les besoins du marché national, régional et international.
Boudé par les Congolais et prix élevés
Les produits du Bon Boeuf font face à une grande indifférence de la majorité des Congolais qui sont persuadés de la provenance frauduleuse des fonds de cet investissement. « C’est comme enrichir davantage ceux qui nous appauvrissent à escient » affirme un citoyen qui ne pense jamais consommer ces produits d’Oyo.
En outre la cherté des produits du Bon Boeuf exclu d’office la majorité du peuple qui survit avec des salaires misérables. Bon Boeuf est donc pour une classe déterminée. Une mauvaise politique commerciale qui a précipité sa faillite.