L’actuel président du Sénat et ex SG du PCT, est la cible du clan Sassou qui le reproche de faire barrage aux ambitions présidentielles de Denis Christel Sassou Nguesso. Une guerre souterraine sans pitié est menée contre ce fils des Plateaux qui résiste encore grâce à ses appuis dans le parti. Ayant eu raison finalement raison de Guy Brice Parfait Kolelas, la plus grande menace du Sud, après avoir évidemment infantilisé les Tsaty Mabiala et autres, Pierre Ngolo est la dernière muraille à abattre pour le clan d’Oyo.
La classe politique congolaise est caractérisée par le manque de discrétion dans leur machination politicienne. On est le seul pays au monde, où, un agent des services secrets se vante de l’être. Des bouches des jeunes députés nommés au parlement par Kiki Sassou, on apprend que la prochaine victime du clan est Pierre Ngolo, président du Sénat, qui empêche l’ascension de leur mentor.
A peine Guy Brice Parfait Kolelas, dans son lit d’hôpital adressant un message de lutte au peuple Congolais, les messages Whatsapp entre dignitaires se sont croisés pour se féliciter de l’élimination d’un potentiel barrage à leurs ambitions d’hégémonie. On pouvait lire en conclusion de ses messages que Pierre Ngolo était le prochain sur la liste.
Alors qu’il cumulait les fonctions de président du Sénat et la secrétariat générale du PCT, Pierre Ngolo était au centre d’une lutte acharnée entre Kiki et les caciques du parti sur le contrôle de ce dernier. Profitant de son titre de fils du président de la république, Kiki a voulu opérer un putsch pour détrôner Pierre Ngolo et prendre la tête du PCT.
Le rêve du clan d’Oyo est de faire de Kiki le successeur de son père à la tête du pays, ambition que les caciques du PCT dont Pierre Ngolo, trouvent démesurée. Denis Christel Sassou Nguesso a écouté de ses propres oreilles comment il était traité de « Zaïrois ambitieux » par les caciques du parti.
Évidemment, il est inconcevable pour ses vieux là qui ont tant lutté pour ce parti de voir un petit Zaïrois venir le leur arracher aussi facilement. L’armée numérique, les associations pro-KiKi et ses députés se sont lancés dans une guerre contre Pierre Ngolo, dénonçant le cumul de mandats à la tête du Sénat comme à la tête du PCT. Finalement un compromis a été trouvé en la personne de Pierre Moussa.
Mais, du haut du Sénat, la camarade Ngolo a de forts soutiens dans le parti lesquels en aucun cas de voudraient voir Kiki en prendre les règnes et non plus succéder à son père à la tête du pays. L’unique solution reste donc l’élimination du fils des plateaux et pour ce faire un plan machiavélique a été planifié depuis les bords de l’Alima. Que Pierre Ngolo soit sur ses gardes !