A 7 mois de son rêve d’émergence Sassou se dit très déçu de ses collaborateurs

Tic Tac ! Tic Tac ! Le temps presse pour Denis Sassou Nguesso qui avait promis en grande pompe en connivence avec les médias d’État aux congolais une émergence complète en 2025. A 7 mois de cette échéance, sentant avoir littéralement échoué, le chef de l’État pointe du doigt ses collaborateurs qui ne seraient pas à la hauteur. Pourtant ces derniers sont nommés par lui et leur incompétence acceptée.

Denis Sassou Nguesso qui n’a jamais pu réaliser aucune de ses milliers de promesses en dehors de celle de la conservation coûte que coûte du pouvoir au profit de son clan semblerait être très déçu de son entourage. Dans la précipitation et le mouvement des slogans de l’émergence qui s’était emparé des pays d’Afrique francophone, le président congolais s’était permis de promettre aux congolais de l’émergence en 2025.

On pouvait voir alors comment des médias d’État voyaient défiler des analystes improvisés pour corroborer cette promesse de Sassou Nguesso. Télé Congo démontrait par A+B que le chef de l’État était un visionnaire et qu’en 2025, le Congo serait méconnaissable égalant les pays développés. Que des balivernes que les congolais n’ont pas écouté à cette époque.

Mais depuis un moment plus personne n’évoque ce sujet devenu même un tabou. Ils se sont tous rendu compte avoir lamentablement échoué et personne n’ose se remettre en cause.

Au lieu d’avancer à grand pas vers l’émergence, le Congo a plutôt reculer de 25 ans avec une jeunesse perdue qui noie ses soucis dans la violence et l’oisiveté. Un constat amère qui a poussé Denis Sassou Nguesso a rendre responsable ses collaborateurs de ce grand échec d’un rêve pourtant utopique auquel il croyait.

Pour lui, les personnes auxquelles il a fait confiance en les nommant aux postes de responsabilité ont failli et surtout trahi sa confiance, empêchant la réalisation de son rêve de voir un 2025 un Congo émergent. Mais va-t-il en tirer les conséquences ? Chose qui n’est pas évident vu que son régime n’a pour unique soucis que son maintien coûte que coûte.