Le président de l’ARD s’est récemment exprimé avec véhémence sur la gestion des finances publiques, émettant une critique acerbe accompagnée d’une série de propositions pertinentes visant à redresser la situation financière du pays. Cependant, il refuse de fournir des éclaircissements à la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR), un organe indépendant qui jouit d’une bonne dose de crédibilité, en témoignent par exemple ses sorties percutantes concernant la gestion des fonds destinés à la santé, notamment sous l’égide de Jacqueline Lydia Mikolo, alors ministre de la santé et de la population…
L’attitude du président de l’Ard soulève des interrogations quant à ses intentions réelles. Elle suscite également des doutes sur l’engagement de l’ARD envers une transparence véritable et un dialogue constructif, éléments pourtant cruciaux pour instaurer la confiance et favoriser un assainissement durable des finances publiques. Les propositions avancées par M. Dzon pourraient-elles être perçues comme des manœuvres politiques plutôt que comme un réel désir d’amélioration de la situation macro économique?
Peut-être, « ya Mathias » pour les intimes, ne voudrait-il pas jouer au sapeur pompier pour rien. Peut-être aussi, voudrait-il que ce soit le Chef himself qui le convie officiellement ou officieusement à une rencontre.
A. Ndongo, journaliste économique et financier
