La base du développement d’une nation est l’éducation, car autant de ressources naturelles qu’elle peut posséder, si les ressources humaines font défaut, la convoitise et l’exploitation seront toujours ses maux. Il est donc important, voir capital, d’améliorer les conditions d’éducation, de formation du peuple. Un peuple instruit est jaloux de sa patrie et ne se laisse pas influencer par des forces externes le plus souvent obscures.
En y réfléchissant bien, tout Congolais devrait se lamenter du dénie de formation et éducation que leur imposent les gouvernants. Sans ressources humaines qualifiées toute émergence demeure une utopie, et y penser même relève de la démagogie. En tuant l’école congolaise les gouvernants ne font qu’éloigner le pays vers une indépendance totale. Par ailleurs ,l’absence des politiques d’emploi n’encourage pas la diaspora à revenir au pays apporter sa pierre à l’édifice.
Cet imbroglio enfonce un peu plus le pays, faisant le bonheur des ressources humaines étrangères qui s’accaparent de tous les postes clés. D’un côté, on détruit l’école congolaise et de l’autre on ne favorise pas le retour de ceux qui ont préféré étudier ailleurs.
Cette situation adoucie certes les amertumes d’un groupe, mais accroît le fiasco d’une jeunesse ayant fondé ses espoirs sur une classe politique moribonde, caduque, et mentalement bloquée. Ne dit on pas qu’un père qui ne se soucie guère du devenir de sa progéniture n’est pas un bon père ?
L’école publique a été dévalorisée, les enseignants déconsidérés avec pour conséquence une mauvaise formation. Avec un programme scolaire défectueux aggravé par une corruption officialisée, l’école Congolaise se meurt. Et il est honteux parfois de constater que de nos jours contrairement au passé, nos futurs cadres sont formés au Benin, Senegal, Mali, Niger, Ghana, Burkina Faso. Nul ne sera étonné de voir demain nos cadres être formés par le Sud Soudan