Énième folie de Denis Sassou Nguesso : « Je décrète 2024, Année de la Jeunesse »

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Lorsqu’on a plus rien à proposer à son peuple, on se perd facilement dans l’idiotie et se croyant rusé. Dans son propre camp, les moqueries envers Denis Sassou Nguesso fusent après son discours creux sans remise en question du 31 décembre 2023 où il a déclaré 2024 comme année de la jeunesse. Un fou à la tête d’un beau pays qui semble vite oublié par le poids de l’âge avoir déjà déclaré des années de la santé et de l’éducation qui se se sont arrêtées que dans sa tête. Bien que la palme d’or de l’idiotie revient à celui qui écrit ses discours, lui-même le chef de l’État est un cas spécifique de la dérive sociétale et politique.

Ce dimanche 31 décembre, le président de la République, Denis Sassou Nguesso, a adressé un Message des vœux à la Nation pour célébrer le Nouvel An 2024. Au cours de son discours, il a annoncé une décision importante en proclamant que l’année à 2024 sera consacrée à la jeunesse du pays.

Le Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso, a souligné l’importance de répondre aux attentes des jeunes face aux défis actuels du pays. Il a déclaré : “S’agissant des défis auxquels se trouve confronté notre pays au moment d’aborder la nouvelle année, il sied de souligner l’urgence de répondre aux attentes des jeunes. C’est pourquoi, pour une meilleure prise en charge de leurs aspirations, Je décrète 2024, Année de la Jeunesse.”

Il a également insisté sur la nécessité d’intensifier les efforts pour fournir des réponses pertinentes impliquant la participation des jeunes et garantissant une lisibilité accrue ainsi que des dispositions effectives en matière d’éducation, de formation et d’emploi. 

Denis Sassou Nguesso a assuré les jeunes de son écoute constante et de sa conscience des attentes qui pèsent sur eux. 

J’ai toujours été à votre écoute et Je suis conscient de vos attentes. C’est pour cela que les gains de la croissance de notre économie ainsi que les réformes sociales majeures à venir doivent être résolument tournés vers, d’une part, la lutte contre le chômage, en l’occurrence le chômage des jeunes et, d’autre part, la réduction de la pauvreté, a-t-il annoncé sans oublié avoir plutôt clochardisé cette même jeunesse.

En dépit des incertitudes induites par un contexte mondial difficile, le président de la République a également souligné une embellie perceptible de l’économie nationale, prévoyant des perspectives de croissance durable. Cette évolution a été accueillie avec satisfaction par les partenaires au développement du pays.Un rêveur qui vit dans un autre monde que ses citoyens qui souffrent tous les jours.

Avec espoir cette fois-ci, les jeunes ne subiront plus les tracasseries pour se faire délivrer un passeport ou une carte d’identité, ne seraient plus obligés de livrer leurs fesses pour survivre, moins encore de faire allégeance à la Grande Loge du Congo. Sacrifier l’école au Congo a été le plus grand tort que Denis Sassou Nguesso a causé à cette jeunesse dont il veut sauver en 2024.