Des criminels spécialisés dans le kidnapping ayant échappé à la police de la RDC ont traversé le fleuve de nuit illégalement pour se mettre à l’abri à Brazzaville. Un danger de plus pour les populations de la capitale congolaise qui ont souffert dans le passé du banditisme des Kulunas venus de Kinshasa. La proximité des deux capitales a développé des traversées nocturnes illégales à bord des pirogues de part et d’autre.
Parmi les 27 criminels interpellés dont 6 filles et présentés au public par la police de Kinshasa figurent 4 policiers qui sans doute ont des ramifications dans la hiérarchie policière.
Ces présumés criminels, constitués en plusieurs bandes, sont accusés entre autres d’être auteurs du phénomène kidnapping qui prend de l’ampleur ces jours dans la capitale. Selon la police, ces hommes volent, violent, tuent et extorquent les biens de leurs victimes.
Plusieurs biens volés ainsi que les outils de leurs opérations ont été présentés. C’est notamment trois voitures de marque Toyota IST communément appelées Ketch, sept motos ainsi que des machettes.
Ces présumés bandits à mains armées constitués en sept bandes ont été présentés avec notamment trois voitures Toyota de marque IST communément appelés Ketch, sept motos, cinq machettes et une arme de type AK47. L’un d’eux est un récidiviste, parce qu’arrêté sept fois, mais toujours relâché, affirme la police. Quant aux rumeurs selon lesquelles l’une des motivations des enlèvements à Kinshasa serait le trafic d’organes dont le cœur et les reins, la police dit n’avoir reçu jusque-là aucune révélation d’un hôpital ou d’une famille éplorée.
Cependant, l’un des présumés kidnappeurs et chef d’une bande a affirmé que le trafic d’organes est réel et les victimes sont ensevelies pour supprimer les traces après l’opération.
De peur d’être dénoncés, les criminels qui ont échappé à la détention ont traversé le fleuve Congo pour se réfugier à Brazzaville. La traversée se serait produite de nuit depuis la commune de Maloukou à bord des pirogues des pécheurs qui les ont débarqué à Maloukou de Brazzaville. Ces bandits traînent désormais dans les quartiers de la capitale congolaise.