Revendiquant plusieurs arriérés de salaire, les travailleurs de la Société civile immobilière de gestion, en charge de la maintenance et de l’entretien de la Tour Nabemba, ont cessé de travailler, le 16 novembre, le temps qu’une solution à leurs problèmes soit trouvée.
« Le bureau de la section syndicale CSTC-SCIG Tour Nabemba appelle les travailleurs à l’arrêt concerté et momentané du travail », souligne le document qui justifie ce mouvement. Dans la matinée du 16 novembre, l’atmosphère, à la Tour Nabemba, était rythmée par un concert de casseroles. Une manière pour les travailleurs grévistes de se faire entendre.
Les travailleurs de la Société civile immobilière de gestion en charge de la maintenance et de l’entretien de la Tour Nabemba revendiquent, en effet, trois mois d’arriérés de salaire de l’année en cours, outre ceux de 2018 et 2020. Selon eux, la direction générale de leur entreprise doit payer les mois de juin, juillet et août 2022 avant qu’ils ne reprennent le travail.
Par ailleurs, ils réclament la révision de la procédure d’apurement des impayés de 2018 et 2020 à compter du mois de novembre en cours ; la régularisation de la situation à la Caisse nationale de sécurité sociale car les travailleurs ne perçoivent pas leurs allocations familiales. Parmi les réclamations, il y a aussi la signature des contrats des salariés qui n’ont pas de contrat de travail depuis cinq ans.
Selon les courses concordantes, des pourparlers sont en cours en vue de débloquer la situation car l’arrêt momentané du travail des agents de la Société civile immobilière de gestion en charge de la maintenance et de l’entretien de la Tour Nabemba a un impact négatif sur le travail des administrations, majoritairement publiques, dans cet immeuble.