Le chef de service en ophtalmologie au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, le professeur Atipo Tsiba a révélé le 7 septembre à Brazzaville que chez les personnes atteintes de l’albinisme l’iris et la rétine représentaient les deux anomalies majeures qui nuisent impérativement la vision de cette frange, contrainte au port des lunettes.
Dans nos yeux, ce qui définit la couleur de l’œil, s’appelle l’iris. Et l’iris a une membrane qui, comparé aux appareils photo d’antan, ressemble à une chambre noire. Cette membrane est constituée d’une protéine qu’on appelle la mélanine. Etant donné que la mélanine est en déficit dans le cas de l’albinisme, la quantité de la lumière qui pénètre dans l’œil n’est plus contrôlée. D’où, la personne a tendance à fermer les yeux pour la contrôler », a expliqué le professeur Atipo Tsiba, lors d’une rencontre citoyenne axée sur l’Albinisme, organisée par le bureau du secrétariat permanent du Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap.
Abordant la seconde anomalie qui affaibli la vision les albinos, le professeur ophtalmologue a laissé entendre que les cellules qui constituaient la rétine étaient, chez ces derniers, désorganisées. « Derrière ces cellules normalement, il y a une membrane qu’on appelle épithélium pigmentaire qui a pour constituant essentiel, la mélanine. Et c’est cet épithélium pigmentaire qui n’existe plus. Ce qui fait que la vision est très mauvaise », a-t-il fait savoir.
Parmi les solutions palliatives à ces deux anomalies s’inscrit la chirurgie. Une pratique qui accuse encore des insuffisances, de par l’inexistence des infrastructures adéquates au pays. A côté de cela, l’appareillage à base des logiciels d’un ordinateur pour agrandir les images. Face à ces difficultés énumérées, le professeur Atipo Tsiba a laissé entendre que l’ultime solution reste circonscrite dans le port des lunettes renouvelables tous les ans, teintées pour atténuer les rayons solaires.
En milieu scolaire standard il serait impératif que les apprenants victime de cet handicap occupent les bancs proche du tableau. « Généralement, ils ont une myopie qui peut aller jusqu’à moins 9, moins 10. D’où, ils ne peuvent voir au-delà de 30 cm », a révélé le chef de service en ophtalmologie au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, le professeur Atipo Tsiba.