Il est sans doute l’un des plus grands voleurs du Congo et surtout le plus grand fiasco de la Cuvette Centrale bien qu’il continue à se croire important au sein du clan Sassou. Après avoir dilapidé tous les revenus du pays engraissés lors des différents booms pétroliers, il a commencé à rêver d’un avenir présidentiel avant d’être stoppé juste par les enfants de Denis Sassou Nguesso qui le tiennent par les couilles avec des dossiers brûlants sur ses détournements des fonds publics. Le dernier de ces dossiers est l’arnaque qu’il vient d’être victime alors qu’il venait d’ordonner à l’une de ses banques offshore de Dubaï de procéder à un virement vers une banque de Malte. Ce sont 15 milliards qui se sont perdus dans la nature.
Jean Jacques Bouya, celui par lequel l’autoroute entre Brazzaville et Pointe-Noire s’est transformée en simple RN1, le barrage de la Liouesso a été bâclé et surtout sa route bitumée fantôme de 160 km dans la Cuvette, vient de subir un karma avec la perte de son butin de 15 milliards cfa.
Le ministre des Grands Travaux a ordonné comme il en a coutume à sa banque de Dubaï Émirats NBD Bank PJSC d’effectuer un virement bancaire de 15 milliards Cfa à l’un de ses comptes offshore logé dans la banque HSBC de Malte.
L’argent a pris une autre direction et on a fait croire à Jean Jacques Bouya que la société écran propriétaire de ce compte faisait l’objet d’une requête judiciaire de la part de l’UE et que l’argent a été intervenu. En réalité il s’agit d’un cas de détournement que des sociétés opaques utilisent pour arnaquer leurs clients du tiers monde.
Pendant que les hôpitaux du Congo manquent de tout et que les écoles de l’intérieur se trouvent dans un état précaire, des hommes politiques qui se vantent de travailler pour le peuple gardent des milliards dans les banques étrangères qui finissent par être perdus.
15 milliards peuvent résoudre pourtant beaucoup de problèmes au Congo, un pays qui ne possède même plus sa propre société aérienne se jetant dans les mains des Libanais qui gèrent le ciel national. Jean Jacques Bouya ne pourra ni justifier la provenance de cet argent et ne pourra non plus déclencher des poursuites judiciaires contre les deux banques au risque de s’exposer.
On attribue à Jean Jacques Bouya une immense fortune planquée dans plusieurs paradis fiscaux du monde dont spécialement Hong Kong, Dubaï et Andorre. Il a caché aussi une bonne partie de sa fortune dans la Cuvette et au Kouilou.