Pour non-respect du cahier des charges par le gouvernement, la Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement (CDEPE) est entrée en grève à partir du 31 janvier.
« Vu le non-paiement de cinq mois de bourse y compris l’arriéré de décembre 2020, vu le non-respect du préavis de grève des enseignants volontaires de l’hinterland… Nous, coordination des onze bureaux départementaux et sa base, constatons avec amertume le non-respect du cahier des charges, en rejetant avec la dernière énergie le mois de bourse viré, demandons à tous les enseignants volontaires d’observer une grève illimitée à partir du lundi 31 janvier », souligne la déclaration de la CDEPE, rendue publique à cette même date à Brazzaville.
Les réclamations de la CDEPE sont multiples. Celle-ci fustige, en outre, le non-respect de l’ordre d’ancienneté sur le terrain dans la sélection des dossiers pour l’intégration à la Fonction publique ; l’enrôlement des nouveaux finalistes au moment où la plus grande partie de ceux qui sont sur le terrain n’est pas encore intégrée… La liste n’est pas exhaustive.
En rappel, pour apporter la solution à l’épineux problème de déficit d’enseignants, le gouvernement et la CDEPE ont signé un protocole d’accord en septembre 2018. A cet effet, 4 660 enseignants volontaires ont été affectés dans les différentes localités du pays. Selon la Coordination, le cahier des charges né de cet accord n’est pas respecté comme prévu. Ce qui, de temps en temps, explique les grèves déclenchées pour se faire entendre. Une situation qui peut avoir un impact négatif sur le calendrier scolaire en termes de finition de programmes.