Confidences de Marcel Ntsourou part II

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MISE EN GARDE DE NSOUROU A NDENGUET CONCERNANT OKOMBI SALISSA

Après une fin de non recevoir qu’essuyait le PCT de la part de Okombi Salissa qui refusait de dissoudre le CADD-MJ, ce dernier avait été victime de menaces verbales provenant de Jean François Ndenguet à l’aéroport de Maya Maya. Certaines sources n’hésitaient pas à parler d’une rixe entre les deux hommes. Saisi de l’affaire, Ntsourou en aurait parlé avec le général Philipe Obara à qui il fit savoir son mécontentement. Ce qui avait contribué à rendre délétère le climat déjà tendu entre Ndenguet et Ntsourou. Pour votre information, Ntsourou et Okombi sont cousins. Certaines langues revêches soutiennent que c’est le chef de l’Etat qui aurait instrumentalisé Ndenguet comme il aurait fait avec les Mbimi et autres.

Et pour vous rafraîchir la mémoire, auparavant,Jean François Ndenguet et Philipe Obara avaient été cité par un certain Sabin Mangalla comme étant ceux qui l’auraient proposé de citer Marcel Ntsourou lors d’un procès qui était à l’ordre du jour à l’époque comme faisant partie d’un complot monté contre les institutions dont les instigateurs principaux seraient Mathias Dzon et Okombi Salissa. L’ex secrétaire général adjoint du CNS avait à cet effet organisé une table ronde de toutes les parties pour éclaircir le problème et un compte rendu avait été fait à jean Dominique Okemba, lequel avait même annulé un voyage à Paris ce jour, abasourdi parles coups de Ndenguet et Obara contre Ntsourou. Tout ceci est la preuve qu’avant même le 4 mars 2012 Okemba,Ndenguet,Obara voire le chef de l’Etat avaient des antécédents avec Ntsourou.

MARCEL NTSOUROU FETE SON ANNIVERSAIRE

Pour rendre la monnaie de la pièce sur sa non nomination au grade de général, Ntsourou fête son anniversaire le 3 mars sans y convier Okemba, Ndenguet et Obara avec lesquels le grand amour d’antan n’existait plus. Ce geste la veille du 4 mars doublé des déclarations faites à cette occasion coûteront cher à Ntsourou au lendemain des explosions de Mpila.

En considérant ce qui précède, Ntsourou en froid avec sa hiérarchie et ayant gardé une dent aiguisée envers le président de la république qui lui refuse le galon de général va au cours de cette cérémonie remercier certains colonels, l’ancien chef d’Etat major, le général Jean Marie Michel Mokoko,l’ancien premier ministre Andre Milongo,et l’ancien chef de l’Etat Pascal Lissouba( celui la même contre lequel Ntsourou s’était allié à Sassou lors la guerre de 97) comme ceux qui l’ont élevé aux grades supérieurs militaires, arrivant même selon certaines langues à fustiger avec arrogance le pouvoir en place. L’actuel chef de l’Etat n’aura droit donc à aucun hommage venant d Ntsourou,et cela sonne mal dans une république où quasiment tous les honneurs sont dédiés au chef de l’Etat. Donc ce manquement sera considéré comme un crime de lèse- majesté.

LE 4 MARS 2012

Dans la matinée du 4 mars, lorsque survint l’inflammation des dépôts de munitions d’armes de Mpila dont le souffle et les éclats causent des dégâts matériels importants et donnent la mort aux citoyens Congolais, Marcel Ntsourou se trouve dans son domicile de fonction vers la maison d’arrêt. Après avoir entendu les détonations et s’être mis à l’évidence qu’un drame venait d’avoir lieu, il se décida de se rendre sur les lieux en empruntant le chemin du Centre ville pour atteindre la zone qui fut l’épicentre même du drame.

Arrivé au niveau du rond point de Blanchet à Mpila, Marcel Ntsourou aperçu le colonel Sahouss qui lui rapporta le film des événements, et à ce moment Ntsourou constata que l’incendie avait eu pour origine un dépôt se trouvant à l’ECCRAMU. Il n’a de peine à reconnaître les lieux puisqu’il en fut le chef autrefois. C’est donc à ce point que Ntsourou rebroussa chemin tandis que le colonel Sahouss lui se précipita à aller rendre compte au chef de l’État.

RÉUNION DES RESPONSABLES DES SERVICES DE SECURITE

Pour savoir réellement ce qui vient de se passer dans cette matinée du 4 mars, tout le haut commandement militaire décide se retrouver pour mettre en place une commission nationale d’enquête .Avant l’entrée en salle Okemba tient une conversation avec son adjoint Ntsourou à qui il demande de lui rendre compte de tout ce qui s’est passé en présence de Charles Zacharie Bowao, ministre de la défense de l’époque, et de Raymond Mboulou, ministre de l’intérieur.

Marcel Ntsourou fait alors savoir à Okemba que le colonel Sahouss qui se trouvait sur les lieux aurait déjà rendu compte au Chef de l’Etat, et cela ne pouvait échapper à Okemba.Ntsourou profite aussi de rappeler à son interlocuteur que depuis un certain moment il n’y avait plus de communication entre eux, et cela n’était pas normal dans la mesure où c’est Okemba qui lui avait demandé de le rejoindre au CNS comme étant son second .

L’affaire du grade de général jamais arrivée est aussi mise sur la table, et poursuivant son propos Ntsourou fait savoir que nombreux sont les cadres militaires et civils qui lui auraient mis en garde qui pouvait l’utiliser sans l’élevé au grade de général, chose qui se confirmait au fil du temps. Apres cette conversation franche entre les deux hommes qui avait l’air d’un lavement de linge sale en famille, le climat se détendit et tous décidèrent d’entrer en salle de réunion…A SUIVRE