Le G7 se concentre sur la reprise post-pandémique et la lutte contre le réchauffement climatique

0
1909

Les dirigeants des grandes puissances du G7 ont donné vendredi 11 juin le coup d’envoi d’un sommet de trois jours pour la relance après la pandémie. Objectif : obtenir un milliard de vaccins anti-Covid et la lutte contre le réchauffement climatique. Autant de gestes encourageants, mais insuffisants, selon les ONG et observateurs.

L’effort de vaccination était au cœur des discussions de cette première journée de table ronde. Les sept se sont donnés pour objectif à atteindre de vacciner 60 % de la population des pays du Sud d’ici mars 2022, notamment sur le continent africain. Moins de 2 % des Africains sont vaccinés aujourd’hui, contre par exemple la moitié des adultes Britanniques.

En amont des rencontres avec les sept dirigeants, le secrétaire général des Nations unies s’est d’ailleurs dit très encouragé par les nombreuses annonces de dons de vaccins, mais Antonio Guterres s’attend à un effort global de plus grande ampleur. 

Autre sujet brûlant : les défis que posent la Chine et la Russie. Le président américain Joe Biden espérait rallier ses homologues contre la Chine… Fureur de Pékin, qui accuse Washington de former des « cliques ». Et au final, refus des dirigeants européens qui restent sur leur ligne : la Chine est un rival systémique, parfois un concurrent, mais aussi un partenaire sur les enjeux globaux.

Enfin, l’urgence climatique : « Tirer les leçons de la pandémie pour reconstruire en mieux, plus vert et plus juste » Ce sont les mots du Premier ministre britannique, Boris Johnson, qui mise beaucoup sur ce sommet pour l’image d’un Royaume-Uni post-Brexit en pleine forme.

Celui qui préside le G7 cette année veut que ce sommet donne un élan à une « révolution industrielle verte », avec de nouveaux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici à la fin de la décennie. C’est que l’homme du Brexit se pose désormais aussi en champion de la cause climatique et annonce vouloir protéger au moins 30 % des terres et océans d’ici à 2030.