C’est le trophée que cet homme de 46 ans, vivant à Evry dans la banlieue parisienne brandit dans son entourage après trois mois de séjour au Congo. C’était son premier retour après 10 ans passés entre le Maroc et la France et il s’est bien servi de son étiquette de «parisien» pour approfondir sa perversion sexuelle. Attiré par les filles mineures, il affirme en avoir connu sexuellement 68, âgées entre 15 -17 ans.
C’est dans les quartiers Bacongo, Makélékélé et Shimu Djoué où se concentrent la majorité de ses victimes mineures. Dans son auberge proche de l’église St Pierre à Makélékélé, les travailleurs racontent le défilé des filles qu’il faisait passer comme ses nièces ou filles. Mais vu qu’au Congo, la pédophilie a déjà été légalisée par les autorités qui les pratiquent à outrance, plus personne ne s’en offusque.
Ancien débrouillard au marché Total de Bacongo, ce parisien qui répond aux abréviations BAT a quitté le Congo dix ans plus tôt pour la Côte d’Ivoire et le Maroc avant de rejoindre la France où il s’est installé définitivement. Il n’est pas rare de le voir comme tout bon parvenu dans les vidéos improductives de la Sapologie, vantant ses habits parfois achetés aux voleurs de Château-Rouge.
Son retour au pays était donc pour lui une occasion de vengeance et prouver à tous ceux qui l’ont sous estimé de sa supposée réussite sociale. C’est dans une auberge de Makélékélé qu’il est descendu avec ses 4 malles d’habits. Lui-même se vante d’avoir terrorisé son quartier avec ses vêtements.
Dans ses explications, il se dit très fier de n’avoir «mangé» que des filles Bio encore mineures au détriment des «blessées de guerre» qui ne pensent qu’à l’argent. A la question de ses proches s’il usait des préservatifs, BAT n’a pas du tout été claire, mais reconnaît avoir laissé deux grossesses.