Le défunt général de la RDC Mayélé déclarait ceci:« si les services de sécurité n’arrivent pas à mettre fin à la criminalité, c’est que les criminels se cachent dans les services de sécurité». Des criminels baptisés bébés noirs ont toujours déclarés avoir infiltrés la police, la gendarmerie et l’armée congolaise. «Il y a des policiers américains et arabes » pouvait-on lire sur leur page Facebook TC2000
Au sortir de la guerre du 5 juin 1997, le nouveau pouvoir avait recruté tous les guerriers dans l’armée et la police comme effort de guerre sans les filtrer. Des bandits d’hier se sont retrouvés sous parapluie pour agir en toute impunité. Un phénomène qui prend de l’ampleur et qui a ses racines dans les quartiers nord de la ville où on notre aussi un taux de chômage élevé.
De nature paresseux, ces jeunes des quartiers nord qui n’ont que la politique ou la police comme porte de sortie, ont trouvé au banditisme leur unique moyen de se revendiquer. Une aubaine pour certains hommes politiques et officiers des forces de sécurité de jouer à la récupération par l’entretien discrète de cette délinquance. Plusieurs fois, des officiers de la police ont été aperçus avec les leaders de ces groupes dits Américains et Arabes.
Avec la rapidité à laquelle, cette police neutralise les opposants au régime, on se demande pourquoi est-elle inefficace avec ces jeunes délinquants qui causent des morts dans la population? Tout simplement parce que ces jeunes bandits font leur jeu et font partie des forces de sécurité.
Le régime actuel a fait de la peur et la violence son cheval e bataille pour traumatiser la population afin de la maintenir sous ses bottes. Fermer les yeux face à ce phénomène de violence les arrange quelque part. Comment comprendre que ces jeunes se retrouvent chaque fois dans la rue, les heures qui suivent leur interpellation?
A Massengo, l’un d’eux d’ailleurs qui s’affiche fièrement sur les réseaux sociaux est policier de son État le jour et bébé noir la nuit. Le nommé Madzou Ebina dit Zuma, use de son arme de fonction pour terroriser les paisibles populations de la zone nord de Brazzaville.
Il fait partie du groupe des Américains parait-il parrainé par le général Jean François Ndenguet.
Réactions des internautes à ce sujet
« Ah voilà pourquoi ce phénomène a du mal à s’arrêter, nous comprenons mieux maintenant. Il faut faire de ce problème la première préoccupation du congolais , au Congo les gens pouvaient dormir dehors , les gens pouvaient se promener partout tranquillement ils pouvaient sortir les billets d’argent sans craindre quoi que ce soit à l’époque .Alors j’invite la population à identifier chaque bébé noir dans son quartier . »
« Nous devons savoir qui fait quoi dans la journée quand il sort de chez lui, il va où ?
À quelle heure rentre-il ? Les chômeurs font quoi de leur temps libre , pourquoi ne veulent -ils pas faire les champs en attendant que les choses s’arrangent que de s’attrouper dans le quartier boire boire et faire le tapage ? Le problème doit être attaqué à la racine c’est à dire dans les quartiers . »
« Nous ne voulons plus du désordre, nous voulons zéro crime au Congo BRAZZAVILLE. la plus part des policiers inciviques que vous constatez n’ont certainement pas subis des formations, de toutes façons, les récalcitrants ne manquent jamais, mais laissez- moi vous dire que l’armée discipline et éduque, elle transforme malgré que dans notre pays, il y’a trop de laisser aller, c’est pas l’agent qui a failli mais le gouvernement, car si l’on avait instauré le système de répression les choses ne devraient pas se passer ainsi.
Il ne faut pas se voiler la face. Ce phénomène gangrène tout les unités de la commis à la sécurité, d’autres sont bébé d’ailleurs après avoir intégré l’armée ou la police. Eux même le témoignent en disant qu’ils sont partout. Ont ne peut pas recruter un bandit dans les services de sécurité espérant les changer, ce n’est pas logique »
« Quelle que soit la durée d’un tronc d’arbre dans le fleuve il ne pourra jamais se transformer en crocodile. Tous les policiers qui participent aux actes de barbarie dans la vie courante étaient des bandits de grand chemin recrutés dans la police. Mais ils n’ont jamais changé. Je pense que ce bébé noir a un rôle spécial à jouer sous la protection de la police.»