En cette période de saison de pluies, les drames se multiplient dans la société, en raison des catastrophes que les pluies provoquent: inondation; érosion; ensablement; écoulement de boue. Les avenues bordées de caniveaux se transforment en torrents impétueux qui entraînent des véhicules et font tomber des murs de clôtures ou de maisons. Malheureusement, on déplore aussi des pertes en vies humaines.
C’est le cas de la pluie tombée dans la journée du vendredi 30 décembre 2022, à Brazzaville, alors qu’après Noël, les gens sont de nouveau dans l’ambiance festive relative aux fêtes de fin d’année et de nouvel an. Il est à déplorer que les pouvoirs publics ne se montrent pas sensibles aux dégâts des pluies. Les victimes sont abandonnées à leur triste sort. Le Ministère des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire ne se distingue pas par des actions d’envergure après les dégâts causés par les pluies. Tout donne à penser que le gouvernement lui-même est dépassé.
Pourtant, il peut toujours lancer des appels à la solidarité. Même quand il n’y a qu’une victime d’une catastrophe naturelle, celle-ci mérite l’attention des pouvoirs publics. Or, dans notre situation, on a acquis la mauvaise habitude de l’indifférence. Ne rien dire pour ne rien faire! Il faudrait bien que la solidarité nationale devienne une culture dans la gestion de la chose publique. Les vidéos amateur tournées dans les quartiers où la pluie était abondante, comme à Nkombo, Massengo, etc, vendredi 30 décembre, en disent long sur la situation dramatique que vivent certaines populations, quand il pleut!