Le PCT qui tient à tout prix à imposer sa candidate Jacequeline Lydia Mikolo a déployer 250 militaires à Mouyondzi pour dit-on veiller au bon fonctionnement du scrutin relatif au deuxième tour des législatives. Ce parti-Etat s’est inventé des incidents au premier tour alors que les populations éveillées ont mis à échec le plan du PCT basé sur la fraude massive. Leur candidate a même été conspuée par la population pour avoir ramené la fraude à Mouyondzi, une terre des braves et dignes. A Mouyondzi, on demande juste au parti-État de ne pas les diviser après qu’eux les ai laisser en paix après le putsch de 1997.
Les Béembés étaient l’âme du pouvoir de Pascal Lissouba au point beaucoup ignorent encore que le professeur était originaire du Niari et le font passer pour un Mouyondzien. Ce peuple de Mouyondzi a toujours soutenu des bosseurs peu importe leurs origines. Aujourd’hui on assiste impuissant comment le PCT s’impose par la fraude et clientélisme dans toute la vallée du Grand Niari alors qu’aucun parti sudiste ne gagne dans le Nord.
Quand ils sont perdu le pouvoir en 1997, les partisans du professeur dont les Béembés en tête n’ont jamais pensé prendre les armes afin de reprendre le pouvoir en marchant sur les cadavres de leurs frères congolais. Ils ont accepté leur défaite et sont retournés faire ce qu’ils savent le mieux, à savoir l’agriculture, le commerce et la gestion de leurs familles dans la quiétude.
« Nous sommes un peuple qui vit tranquillement loin du pouvoir et nous n’en faisons pas une obsession comme le clan Sassou qui a bu du rouge loin du pouvoir. Ils l’ont même qualifié de traversée du désert, pourtant nous sans pouvoir on vit bien et on ne parle jamais de traversée du désert » commente un vieux de Mayalama qui appelle par cette occasion Jacqueline Lydia Mikolo à la sagesse.
Pour beaucoup, Mikolo est bien consciente que ce n’est pas son moment, mais elle veut nous ramener ces gens du PCT qui n’ont que la violence et mauvaises idées dans leurs pensées. La ministre candidate du PCT est obstinée par une victoire par la tricherie pour défier Munari, alors qu’en réalité, c’est tout Mouyondzi qui ne veut pas du PCT et non d’elle qui est leur fille.
« Mikolo est notre fille et on ne comprend pas comment peut-elle s’associer aux voleurs qui ne vivent que du pouvoir ? A-t-elle oublié avoir du sang béembé dans ses veines ? Non ! Nous les Béembés ne sommes pas des assoiffés du pouvoir ! » chuchote le vieux Mberi du village Mpengui.
A Mouyondzi, les conversations ne tournent que face à cette attitude macabre du PCT qui vient perturber leur quiétude : « Ya ba colère vé ! On a laissé au PCT le pouvoir, le vol de l’argent de tous les congolais, le tribalisme d’État, la bêtise, l’idiotie au sommet de l’État, qu’ils nous fichent la paix et nous laissent notre Mouyondzi…On ne vendra pas Mouyondzi pour de l’argent, on est pas comme eux ! »