Dans sa tentative desesperée et volonté de croire que l’argent resoud tout, le chef de l’État du Congo, acculé par le FMI a été victime d’une banale arnaque par le juif Israelien Ari Ben-Menashe qui lui fait croire en ses capacités de corrompre l’institution financière afin de signer un accord d’aide avec le Congo. Sassou a une fois cru que le FMI actuel ressemblait à celui de Dominique Straus Khan qui l’aida il y a 10 ans.
Une fois de plus, le chef de l’État congolais est tombé dans le piège des lobbystes qui connaissent sa facilité à sortir les fonds quand il s’agit de son honneur international. Cette fois-ci, les poches de Denis Sassou Nguesso n’ont pas hésité à sortir la modique somme de 2 millions de dollars, dans l’espoir de corrompre quelques responsables du FMI, afin qu’ils interviennent favorablement sur le dossier Congo.
En banqueroute, les autorités ont demandé l’assistance du FMI pour assainir leurs finances, mais la mauvaise volonté de Sassou qui continue de cacher certains dossiers au FMI complique l’accord. En outre, les autorités de Brazzaville peinent à appliquer la bonne gouvernance et à sanctionner des personnes soupçonées de malversations financières.
Ce qui a poussé le FMI à répousser à une date ulterieure l’étude du dossier Congo. Conscient sans doute d’être dans le faux et de ne pas pouvoir se séparer de l’opacité, Denis Sassou Nguesso s’est investi à employer des methodes obscures pour plier certains responsables du FMI.
C’est ainsi que le lobbyste juif Ari Ben-Menashe, au parfum de la desespération de l’autocrate congolais a fait son apparition en proposant ses services. Marchand d’armes et accusé d’escroquerie pour laquelle il traine une peine de prison ferme, Ben-Menashe a eu Sassou comme un bébé. Ne dit-on pas qu’une personne desespérée est disposée à tout, même à croire au plus idiot du monde.
Malgré l’éffacement de la dette congolaise grâce à la corruption de Straus Khan en 2007, Denis Sassou Nguesso a eu le mérite de replonger le Congo dans le trou. Mais cette fois-ci, le FMI a changé de patron et n’est plus disposé à lui tendre la main.
Et comme il est habitué à corrompre ses opposants et certains chefs d’État africains, Sassou tente de faire autant avec le FMI . Une situation qui ouvre la voie à tous les lobbystes escrocs de la terre. On comprend mieux que Sassou est juste bon pour sauvegarder son fauteil et très nul pour le reste.