Il s’appelle Soko Okamba Bijou Roy. Ce brigadier-chef en service à la direction générale de l’administration et des ressources humaines (DGARH), est présumé être le coordonnateur des ‘’ bébés noirs ‘’ de l’écurie dite « américains ». L’homme est tombé dans les filets de la police.
Une frange de « bébés noirs » opérant à Ngamakosso-Manianga, un quartier nord de Brazzaville, est réputée pour être sans pitié, face aux paisibles citoyens qui croisent leur chemin.
Plusieurs fois, ces malfrats qui sèment la terreur ont échappé aux patrouilles de la police qui pourtant s’investie pour les capturer et les mettre hors d’état de nuire.
Les policiers étaient loin de se douter que quelques agents ripoux aidaient les bandits à déjouer les plans de la police.
Profitant de ses connaissances de l’institution à laquelle il appartient, le brigadier-chef Soko Okamba Bijou Roy coordonnait une frange de « bébés noirs » dites ‘’Américains’’, opérant à Ngamakosso-Manianga. Ils ont à leur actif de nombreux meurtres, tentatives de meurtres, extorsions de biens, viol et voie de faits sur des tiers. Ce faisant, Soko Okamba Bijou Roy pourtant policier, serait le véritable cerveau du gang, en somme le chef de bande. Dire qu’il est complice de tous les méfaits commis par ses acolytes et dont il récoltait assurément le butin. C’est de tout cela qu’il devra répondre.
D’autre part, le « bébé noir » répondant au nom de David Bofaka alias « Davido », a été interpellé par la police. Il était présumé avoir donné la mort avec ses acolytes à Martial Ndongo le 17 septembre 2021, alors que celui-ci revenait de l’église.
David Bofaka alias « Davido » avait pris la fuite après son forfait, il était recherché depuis lors.
Comme un coup de pied dans la fourmilière, la police traque, ratisse et enregistre de résultats significatifs dans la lutte contre ces gangs qui sèment la désolation dans les quartiers de Brazzaville.