Au Congo l’émergence est possible, le teint de Sassou Nguesso en est un exemple palpable. Ces Congolais qui doutent encore de la possibilité d’une émergence du pays en 2025 peuvent juste se référer au changement de couleur de la peau du chef de l’État pour se rassurer. En 40 ans de règne, l’unique changement visible est dans le physique de celui qui a promis en 2025 l’émergence aux Congolais.
Né noir dans la brousse de la Cuvette, Jean Sassou est devenu Denis Sassou Nguesso avant aussi de changer la couleur de sa peau dans le cadre de ce grand changement. Une réalité qu’il tient à faire vivre aux Congolais dont il a la charge de diriger bien que par effraction depuis 1997 après cinq ans de pause pourtant salutaire.
En Afrique, Denis Sassou Nguesso est l’unique président qui s’adonne au décapage de sa peau que Dieu lui a donné. Atteint du complexe d’infériorité, le dictateur d’Edou a toujours su que loin du pouvoir il n’est rien aux yeux de ses proches et autres d’où son obstination à se maintenir malgré son échec cuisant.
Dans les palais présidentiels africains, on s’interroge à chaque rencontre sur le changement de teint du Congolais, tantôt sombre, tantôt brun. C’est le même changement qu’il promet à son peuple depuis des années.
A 7 mois de l’émergence, les Congolais peuvent espérer et faire confiance à leur président qui est un exemple visible du changement.