Il est plus facile pour le pouvoir d’anéantir des voix divergentes dénonçant la mauvaise gestion et la misère imposée au peuple que de lutter contre les jeunes délinquants qui terrorisent les paisibles citoyens. Celui qui a fait sa carrière avec le mot « Paix » dans sa bouche semble incapable à éradiquer la violence juvénile qui mine les villes du Congo. Drôle de pacifiste néanmoins !
Chaque jour dans les grandes villes du pays et cela depuis des années, des citoyens sont victimes des jeunes délinquants appelés communément Bébés Noirs. Malgré tout le spectacle des forces de l’ordre, ce phénomène s’accentue davantage.
Qui ne se souvient pas de ce cinéma au rond point CCF où Denis Sassou Nguesso s’est vu remettre des armes blanches par deux bébés noirs au nom de tous les bandits du pays. Un geste qui symbolisant la renonciation à la violence selon les médias d’État qui vantait en passant cette capacité de Sassou à mettre fin à cette violence juvénile.
Les années sont passées et rien à changer vraiment et cet acte s’ajoute à toutes les nombreuses promesses irréalisables de Denis Sassou Nguesso. Un chantre de la paix qui peine à l’imposer dans son propre pays.Mais pour Sassou, la paix signifie ne pas déranger son pouvoir sinon comment comprendre que les forces de l’ordre soient incapables d’en finir avec ces jeunes bandits.
Personne parmi la pléthore des conseillers à la présidence n’arrive à signifier à Denis Sassou Nguesso que c’est son incapacité à apporter de l’espoir à cette jeunesse qui la pousse vers la violence.
