Roger Andely justifie le choix du projet de loi de finances rectificative devant le Parlement

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Le ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public Roger Rigobert Andely était face aux Parlementaires de l’Assemblée Nationale, puis du Sénat, à qui il a présenté le projet de loi de finances rectificative de l’année en cours. Il a notamment décliné le bien fondé de cette démarche. 

Trois raisons ont amené le gouvernement à envisager cette loi de finance rectificative 2021, a indiqué le ministre Roger Rigobert Andely, ce 2 août, devant les deux chambres du Parlement.

D’abord la réélection du président de la République en mars dernier qui s’est accompagnée de la présentation d’un projet économique et financier contenu dans son projet de société “Ensemble poursuivons la marche”. C’est ce projet, a-t-il indiqué, qui déterminera les lois de finances initiales ou rectificatives futures de ce quinquennat. 

Aussi, il y a le souci de ramener les dépenses en droite ligne avec les recettes budgétaires prévues dans la loi de finances initiale. Ces recettes, a dit le ministre, ne correspondaient pas aux prévisions budgétaires de la loi de finances initiale au cours des six premiers mois de l’année en cours. 

Il était donc impérieux de rétablir les grands équilibres budgétaires afin de “préparer le terrain aux éventuelles négociations avec le Fonds monétaire international”, assume le ministre des Finances. 

D’autant que l’exécution du programme de société “Ensemble poursuivons la marche” demande une importante mobilisation de ressources, “les seules ressources internes même bien mobilisées ne suffiraient certainement pas à faire en sorte que l’on puisse exécuter l’ensemble du programme retenu”, a-t-il ajouté.

Rétablir la crédibilité financière de l’Etat congolais devient donc une exigence, afin de mobiliser des ressources extérieures qui s’ajouteront à celles générées par les efforts fournis par l’ensemble des acteurs de l’administration congolaise, a-t-il souligné.

Les écarts entre les données prévisionnelles et les données réelles relatives à la production du pétrole et le cours du baril constituent le paramètre ayant conduit les autorités congolaises à adopter en conseil des ministres le 28 juillet dernier ledit projet de loi.