Près de 130 corps enterrés à Pointe-Noire en 5 jours

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Les congolais meurent comme des insectes, ce n’est plus un secret dans un pays où l’État est démissionnaire. Plus en avance vers l’émergence plus les Congolais meurent et encore plus Sassou dit que le Congo va mieux.L’émergence 2025 est devenu plutôt la bête noire des populations qui ne savent plus comment éviter la mort. En juste 5 jours, près de 130 cadavres ont été extraits de la morgue de Pointe-Noire.

Écrire des articles chaque jour sur le nombre des cadavres qui sortent de la morgue de Pointe-Noire, serait une pénitence pour les propres auteurs. Le Congo est sans doute l’unique pays au monde qui aspire à l’émergence, mais qui s’en fou de la santé de ses populations. On va profiter de l’émergence avec des santés fragiles.Déjà le brillant maire de la ville de Brazzaville fonde tous ses epoirs financiers sur la morgue de sa municipalité qui y serait le poumon.




Le business de la mort

La corruption orchestrée depuis le sommet a galvanisé le morale des médecins, devenus de véritables prédateurs des vies humaines. Formés pourtant pour sauver des vies, ils luttent chaque jour pour compter le nombre de décès. Le Congo est un pays sans loi ni foi avec un chef de l’Etat menteur et matalana.

Des scènes des malades négligés aux urgences par manque d’argent n’émeuvent plus personne et moins encore les autorités. La mort est devenue la solution idéale. Pointe-Noire ne fait que compter des morts.




Rien qu’en deux jours, ce sont 62 cadavres des congolais qui ont été inhumés à Vindoulou, Nanga ou encore dans les villages environnants. Pour rentrer dans ses frais, la morgue municipale de Pointe-Noire impose un séjour minimum d’une semaine pour tout cadavre

Dans les pays émergents comme l’aspire à le devenir le Congo, des personnes sont inhumées le plus vite que possible. A Pointe-Noire, la mafia de la morgue n’accepte en aucun cas qu’un cadavre ne fasse que deux jours. Un manque à gagner parait-il.




Des défilés des corbillards font comprendre aux populations de la brutalité du système de santé du pays. Denis Sassou Nguesso en bon menteur a fait avaler aux Congolais que son hôpital d’Oyo disposait d’un plateau technique de dernière génération, mais eux-mêmes vont encore se soigner hors du pays.

La ville de Pointe-Noire qui est le poumon économique est aussi paradoxalement celui de la désolation. Des morts se comptent en désordre au grand plaisir des autorités. Allons seulement vers l’émergence…. !