Les sociétés pétrolières ont pris la décision de mettre en quarantaine leurs travailleurs avant leur départ sur les plateformes au large de Pointe-Noire. Logés dans différents hôtels de la ville, réquisitionnés pour la circonstance, ces employés se livrent à une débauche sexuelle qui étonnent même les réceptionnistes. Deux Italiens, à peine arrivés à Pointe-Noire, et mis en quarantaine dans un hôtel en face du PSP Tampis de Mpita, ont passé la nuit chacun avec deux filles.
Pour respecter les mesures prises par les autorités politiques et sanitaires, les directions des sociétés pétrolières opérant au Kouilou, ont décidé de la mise en quarantaine de leurs employés pendant deux semaines, avant leur départ en Mer. La quarantaine vise à prévenir et éviter une propagation de la pandémie.
Mais, malheureusement, une fois dans ces hôtels réquisitionnés pour la circonstance, ces employés ne sont l’objet d’aucun suivi et en profitent pour faire valoir leur virilité.Expatriés comme nationaux, ils se distinguent pour leur goût du sexe. Certains arrivent même à recevoir deux à trois filles différentes par jour.
Des expatriés qui débarquent fraîchement à Pointe-Noire en provenance d’Europe,sont les plus « bordels » selon un réceptionniste. Il ne comprend par quel tuyau, ces blancs rencontrent facilement des filles qu’ils font défiler chaque jour. Ce réceptionniste affirme avoir intervenu plusieurs fois entre les clients et les policiers qui reprochaient aux premiers d’enfreindre le couvre feu.
Des employés congolais qui ont pourtant laissé femmes et enfants à la maison, profitent de la quarantaine pour faire venir leurs maîtresses. « Supposons qu’ils ont le coronavirus, ils vont le passer à ses filles qui à leur tour le passeront à d’autres hommes » explique une travailleuse d’un hôtel.
Après deux semaines, ces travailleurs prennent le chemin de la Mer sans même passer un dernier test. Pointe-Noire est aujourd’hui compte de nombreux cas, à cause des sociétés pétrolières.