A Mouyondzi dans le district de la Bouenza, la mairie et la sous préfecture se sont lancé dans le business de la mort. Un citoyen de cette localité qui meurt est une opportunité d’affaires pour les autorités politiques qui engraissent des billets de banque. Depuis l’installation de la morgue, il est obligé à toutes les familles de respecter la durée d’une semaine de leur défunt qui rapporte 5000 par jour. Une vraie arnaque honteuse pour ceux qui disent aimer les Mouyondziens et travailler pour leur bien-être.
A Sibiti dans la Lékoumou, les habitants ont refusé catégoriquement qu’une morgue soit construite. Ils savent que le cas échéant, le propriétaire en complicité avec les autorités politiques locales en feront leur business.
C’est ce qui se passe à Mouyondzi depuis la construction de l’unique morgue, devenu aujourd’hui, une source de revenus importants pour son propriétaire et les autorité locales. Alors que la logique voudrait que chaque famille décide du jour de l’inhumation de leur défunt, à Mouyondzi, on leur impose une période minimum d’une semaine contre leur gré.
Des familles qui ont émis le souhait d’enterrer leur défunt en moins d’une semaine se sont vu imposer une amende de 50.000 frs par la morgue. On comprend facilement que le mort des habitants de Mouyondzi est une aubaine pour la morgue dont le propriétaire ne souhaite que cela.
La difficulté de mobilité entre les cinq districts de Mouyondzi n’intéresse pas le propriétaire de cette morgue qui oblige aux habitants de Yamba, Kingoué et Tsiaki de ramener coûte que coûte leurs morts à Mouyondzi afin que lui gagne de l’argent. Aucune compassion pour ce charognard qui est protégé par les autorités locales.
Et quand une famille refuse de garder leur mort dans cette morgue de Mouyondzi à cause des routes impraticables, la mairie et la sous préfecture prennent le relais en mettant les forces de l’ordre à leur trousse. Une escroquerie bien organisée qui devrait faire révolter les populations de Mouyondzi dont la localité a été abandonnée par Brazzaville à cause de leur bravoure démocratique.