La lettre de Jacqueline Lydia Mikolo aux populations de Mouyondzi et à l’heureuse élue Claudine Munari est traitée comme un acte d’hypocrisie par de nombreux Béembés. Au soir du 31 juillet, bien que résultats en mains, Mikolo a sorti ses partisans dans les rues de Mouyondzi pour célébrer sa victoire rassurée par certains caciques du PCT d’un passage en force. Mais c’était sans compter sans la détermination du peuple de Mouyondzi qui a mis en échec tout le plan du PCT en rouillant sa machine à tricher au profit de la véritable démocratie.
Sa défaite actée par son parti, la ministre Jacqueline Lydia Mikolo qui a défié son propre village s’est précipité de publier un communiqué dans lequel elle appelait à l’unité de Mouyondzi et félicitait de passage son adversaire Claudia Munari pour sa brillante victoire. Un acte que d’aucuns ont félicité, mais qui en réalité ne relève que d’une hypocrisie de celle qui a cru jusqu’au dernier moment que son parti allait inverser les résultats en la déclarant gagnante.
Après avoir sali le nom de Mouyondzi dans les médias d’État par des mensonges honteux, Mikolo qui sait que son avenir politique à Mouyondzi est compromis tente de réparer ses bêtises sans s’imaginer que les Béembés sont un peuple très rancunier. Ils ne sont pas encore prêts à pardonner le PCT pour tout le mal causé, moins encore le propre père de Mikolo dont elle la fille paie les pots cassés.
Jusqu’à la dernière minutes des radicaux du PCT ont choisi la mauvaise solution d’imposer Mikolo comme ils l’ont fait un peut partout. Mais ils se sont vu ramener à la raison par les plus modérés dont le premier ministre qui lors d’un séjour à Mouyondzi a donné sa parole pour le respect de la vérité des urnes. Collinet Makosso qui a palpé les tensions sur le terrain n’a pas souhaité divisé davantage les Béembés.
D’autre part, les réseaux sociaux et la population ont joué de beaucoup dans la mise en échec du plan PCT. A Mikolo, il lui a été fait savoir que tricher dans ces conditions est un suicide politique pour elle-même face à une population déterminée et que son poste de ministre ne court aucun risque.