Située dans le département de la Bouenza, la localité de Mfouati est un scandale minier qui ne profite pas à ses populations, mais plutôt au gens venus d’ailleurs, notamment de la Cuvette et Chine. En dehors de la société Soremi dont l’usine dispose d’une capacité de traitement 20 tonnes annuelles de cuivre et 25 de zinc, on apprend l’existence cachée d’un site d’exploitation de diamant appartenant au ministre des mines Pierre Oba. Des diamants de Mfouati sont exportés à l’insu des populations vers l’Occident et l’Asie sans que la localité n’en tire profit.
Un site caché d’exploitation de diamant dont le propriétaire n’est entre autre que le ministre des mines Pierre Oba a été repéré à Mfouati par les populations qui s’étonnent de la mauvaise foi de ce ministre nageant dans un conflit d’intérêts ahurissant. C’est la carte blanche que Pierre Oba aurait obtenu du chef de l’État.
Des ressources naturelles de tout un pays qui servent ceux qui sont appelés apporter du sourire aux populations. La localité de Mfouati malgré ses ressources minières manquent de tout à cause de la cupidité et manque de patriotisme des autorités politiques. Celles-là même qui tiennent à contrôler Mouyondzi, mais incapables d’améliorer les conditions de vie des populations dans les zones qu’elles ont arraché des sièges.
Située à quelques 8 km de Mfouati, ce site bénéficie d’une surveillance de quelques éléments de la force publique qui en ont fait une zone interdite aux riverains. En partenariat avec les Chinois, le ministre Pierre Oba se ferait payer directement dans ses comptes offshores dans les paradis fiscaux.
Selon des indiscrétions, il existerait d’autres sites privés de ce type ailleurs qui échappent à tout contrôle de l’État. Et généralement ils appartiennent aux membres influents du pouvoir qui estiment avoir le droit de piller le pays comme récompense. Pierre Oba encaisserait des centaines de millions de dollars avec cette exploitation de diamant.
Rappelons que le même ministre est aussi dans l’exploitation de l’or dans la Sangha et dans le Kouilou par le biais de sa fille. Des minerais qui sont vendus hors du pays et dont les recettes ne vont pas dans les caisses de l’État, mais dans les poches de ces voleurs de la république.