A la parodie du procès du général Norbert Dabira pour tentative de coup d’état, on a pu comprendre comment ces gens s’inquiétaient plus de l’avenir des Mbochis que celui du Congo. Pour ce faire, sacrifier Sassou Nguesso était une impérative en s’appuyant sur l’armée qui est le dernier rempart de ce groupuscule mal intentionné.
Quiconque impose le respect par les armes est un diminué intellectuel. C’est le cas du pouvoir de Brazzaville qui connaît ses limitations intellectuelles incapables de susciter l’admiration et le respect des congolais.
La force à travers les forces armées congolaises a été donc choisi pour imposer le respect au peuple. Dans le fond, presque plus personne ne croit à ce pouvoir, mais les armes facilement maniées par les militaires du régime poussent le peuple au mutisme.
Alors qu’en Algérie ou encore au Soudan, les militaires ont évité de tirer sur le peuple qui manifestait pacifiquement, des voix réclamant un vent de liberté au Congo se sont faites entendre.
Mais au Congo, il est très difficile que l’armée se mette du côté du peuple au vu de son caractère tribal et surtout idéologique. Composée à 85 % des originaires du nord, les militaires congolais ont été formatés à l’idée que le Sud représente le danger et que le pouvoir leur appartient, et qu’il faille coûte que coûte le sauvegarder.
La majorité des généraux doivent leur promotion à Sassou Nguesso à qui, ils sont redevables au point de s’accommoder à la souffrance du peuple et aux scandales financiers de sa famille. L’avenir des Mbochis d’abord, le peuple après