Une scène insolite à laquelle plusieurs témoins ont pu assister à l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville à l’arrivée d’un vol d’Ethiopian Arlines en provenance d’Addis-Abeba. Un père en provenance de Paris accompagné des deux de ses enfants de sexe masculin, s’est mis subitement à les frapper au parking. Il leur reprochait leur impolitesse et banditisme en France d’où sa colère en terre congolaise où cela n’est pas puni par la loi.
En Occident, les enfants disposent tellement des droits que certains parents africains se sentent impuissants et deviennent des zéro devant eux. A la moindre correction, votre propre enfant peut appeler la police avec la conséquence que l’État vous en retire la garde.
Le dernier épisode d’un couple camerounais vivant en France et en vacances qui a décidé d’abandonner leur propre fils au Cameroun en dit long sur le comportement de ce dernier et surtout du ras-le-bol. Ce fils, regroupé deux ans plus tôt était devenu insupportable, se croyant plus blanc que les blancs.
Un voyage piège a été organisé par toute la famille au bercail où le bandit a été abandonné afin qu’il retrouve son éducation Bantou.
C’est aussi le cas de monsieur Ngankéni Anatole dont les deux enfants de sexe masculin et âgés de 14 et 16 ans lui rendaient la vie difficile dans leur banlieue de Sevran. Plusieurs fois, le père a été convoqué par les services sociaux ainsi que la police pour le réprimander sur son manque d’autorité. Ces deux garçons étaient devenus des guetteurs au service des dealers régnant dans la banlieue.
Saisissant l’opportunité de leur manque d’intérêt pour les études, il a organisé un séjour au Congo que les deux enfants ont accepté avec plaisir. Mais c’est quand le Boeing 737-800 de la compagnie éthiopienne s’est posé sur le tarmac de Maya Maya que le papa a commencé à montrer son vrai visage. Il engueulait ses enfants sans motif alors qu’ils faisaient la queue devant les contrôles d’immigration. « Tiens bien ton laissez-passer ! Idiot, tu te crois en France ici ! » pouvait-on entendre.
Une fois hors de l’aéroport et au parking sa sœur avait garé le véhicule, monsieur Ngankeni s’est balancé sur ses deux enfants avec des coups de point et gifles encourageant son neveu à en faire de même. Il a expliqué à tout le monde comment ses enfants lui rendaient la vie dure en France et c’était une occasion en or pour lui de les corriger à l’africaine.
Après la bastonnade, il leur a fait savoir que leur séjour au pays sera très long et qu’il ne vivra pas avec eux. Les deux bandits sont allés avec leur tante et monsieur Ngankeni est allé loger ailleurs. « Je n’ai même pas envie de voir leurs visages durant mon séjour dans mon pays » a-t-il fait savoir à sa sœur avant de monter dans un taxi.