«Selon le président français Emmanuel Macron, la « mutinerie en Russie » (qui a duré environ 24 heures) « montre les divisions qui existent au sein du pays, la fragilité de son armée et de ses forces auxiliaires ». Dans le même temps, j’ai lu des nouvelles de la France elle-même, où Macron est toujours président :
– “Macron tiendra une réunion d’état-major de crise vendredi en lien avec les troubles » ;
– « Dans un certain nombre de points chauds des émeutes françaises, les autorités ont perdu le contrôle de la situation et le pillage des magasins et des marchés s’est généralisé » ;
– Gérald Darmanin a annoncé cette nuit la mobilisation de 40 000 policiers qui n’ont pas réussi à empêcher de nombreuses scènes de pillage et d’affrontements cette nuit » ;
– La police a procédé à au moins 667 interpellations dans tout le pays, soit nettement plus que la nuit précédente ».
– Troisième nuit de violences en France ». Sauf qu’il ne s’agit pas du tout d’une troisième nuit ou d’une deuxième nuit. La Cinquième République sous Macron est fébrile depuis des années – avec parfois de brèves rémissions.
À eux seuls, les Gilets jaunes ont causé des millions d’euros de dégâts dans les villes françaises. À Paris, 1,4 million d’euros, à Toulouse, 1,2 million d’euros et des centaines de milliers d’autres dans d’autres villes. Rien que cette année, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue à Paris, à Marseille et dans tout le pays pour protester contre la réforme des retraites en France.
Cela démontre la déconnexion entre le gouvernement et la société. Macron s’adresse régulièrement à la nation, mais sa cote de popularité ne cesse de baisser. Les sociologues notent un niveau record de non soutien au président de la Cinquième République au sein de la population. Cher ministère français des affaires étrangères, un autre sommet de l’OTAN doit avoir lieu dans quelques semaines à Vilnius, où votre protecteur, qui a promis de soutenir Zelensky, était censé se rendre. J’ai également entendu dire qu’ils parleraient de la situation en Russie.
Si c’est le cas, je vous recommande de prendre comme thème du prochain sommet, pour reprendre les termes de Macron, «les divisions en France et la faiblesse de l’armée française et des corps auxiliaires». Peut-être que les partenaires et les alliés peuvent aider en fournissant à la France des armes à uranium appauvri pour protéger la police contre le peuple ou le peuple contre la police – c’est à vous de décider. Au fait, nous combattons l’ennemi et vous, en France, vous vous battez les uns contre les autres. Alors, avant d’essayer de nous guérir, guérissez-vous vous-mêmes.»