Le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso vient de prendre un décret pour réglementer ce secteur. Un décret que le ministre des transports, Honoré Sayi, a expliqué le 22 juillet 2024 au cours d’une rencontre avec plusieurs acteurs du secteur public et privé, le maire de la capitale, le syndicat des conducteurs des motocycles et quelques responsables de la sécurité publique.
Le Décret interdit désormais, par exemple, la pratique de ce métier aux étrangers installés au Congo.
Selon le même texte, l’exercice du transport public par motocycles est autorisé dans les périphéries des grandes villes, dans les communautés urbaines et dans les zones rurales.
« Nous sommes arrivés à un mode de transport un peu plus décent, a expliqué le ministre Honoré Sayi. Il n’y aura plus possibilité de passer entre les mailles des policiers et des gendarmes. Il y a désormais des motos immatriculées, de telle sorte que la commission d’un délit quelconque soit facilement repérable et sanctionnée ».
Au début, les taxis-moto étaient boudés par les populations. Beaucoup ne voulaient pas prendre le risque de s’exposer ainsi.
A ce jour, la réalité est toute autre. Il y’a des amoureux des taxis-moto qui même pour une distance de 5 mètres ne peuvent s’en passer.
Aujourd’hui, quelques autres villes congolaises développent le transport au moyen des « wewas ». Il s’agit de Sibiti dans la Lékoumou, de Dolisie dans le Niari et de Nkayi dans la Bouenza.
Ce corps de métiers apportent du sang neuf dans le monde du transport, une vraie valeur ajoutée.
Cette réponse est la bienvenue aux problèmes de transport dans les villes congolaises. Un business qui soulage plusieurs jeunes congolais étranglés par le chômage.
Près de 18 000 motocycles roulent au Congo. Ces engins, essentiellement importés d’Asie, sont souvent impliquées dans les accidents de la circulation.